Asnières
(Accueil)

DUPORT Henri
FONTAINE Emile
FONTAINE Louis
FROMENT Jean





 

 

DUPORT Henri Etienne


Ses origines

Henri DUPORT est né le 25/02/1887 à Vésines.
Son père Joseph Marie avait 31 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie né GRAVOD avait 25 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Henri DUPORT mesurait 1.56 m; il avait les cheveux châtain et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Asnières 1901

 - Julie Lucie née le 6/11/1984 à Asnières; mariée à Asnières le 13/05/1903 avec Simon Marie PENIN né le 22/04/1871 à Ozan.


Au moment du conseil de révision Henri DUPORT exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 44e RI le 8/10/1908.
Il est libéré le 25/09/1910.
Henri DUPORT se marie à Asnières le 19/05/1914 avec Marie Rosalie FORAY.
 

La guerre

Henri DUPORT est mobilisé au 23e RI le 3/08/1914.
Il passe au 333e RI le 1/06/1916.
Il disparait à Dhuizel (Aisne) le 27/05/1918; présumé prisonnier.
Il décède le 23/11/1918 au camp de Bayreuth (Allemagne).
Il est cité à l'ordre du 333e RI le 19/02/1919 : "Soldat courageux et dévoué sur le front pendant 45 mois; s'y est vaillamment comporté notamment à Reillon en 1915 et à Verdun en 1916."
Croix de guerre étoile de bronze.
 

Historique du 23e RI
Historique du 333e RI

dont extraits :

Dans la nuit du 26 au 27 mai, la 157e D.I. reçoit l'ordre d'aller occuper, à l'est de ses cantonnements, les hauteurs s'étalant sur la rive gauche de l'Aisne, afin de créer sur ce terrain une deuxième ligne générale de défense, en arrière de la première, établie sur la crête du Chemin des Dames.
Que se passe-t-il donc, pour qu'un tel ordre, comportant une exécution immédiate, soit donné en pleine nuit à des troupes au repos ? Notre Haut Commandement vient d'apprendre que l'ennemi prépare une offensive formidable, sur un front de 50 km, entre la forêt de Pinon et Reims, avec l'appui de toutes les forces qu'il a pu ramener de Russie. Il faut de toute nécessité de faire face à cette attaque et pour cela il faut utiliser toutes les troupes que l'on a sous la main.
L'ordre reçu dans la nuit du 26 au 27 mai fut exécuté de suite par la 157e D.I., et, avant 3 heures du matin, le 333e atteignit Dhuizel, à 6 km de Braisne, ayant à sa gauche 214e à Brenelle et à sa droite de son 52e à Longueval.
Dès son arrivée à Dhuizel, le régiment est soumis à un tir d'obus toxiques.
Trois heures après le commencement de l'attaque, les Allemands avaient franchi l'Ailette. À midi, le gros de leurs troupes était sur l'Aisne.
Cette avance rapide suffit à expliquer comment Dhuizel, qui se trouve à 15 km à peine des hauteurs de la rive droite de l'Ailette, recevait des coups de canon le 27 mai, avant 3 heures du matin.
À son arrivée à Dhuizel, le 333e qui fractionne. Le 6e bataillon (Commandant Hubert), est envoyé au nord à Viel-Arcy avec mission de défendre les passages sur le Canal et sur l'Aisne. Puis ce bataillon sera soutenu immédiatement en arrière par le 5e (Commandant Faure), maintenu à Dhuizel où se trouve le chef de corps, tandis que le 4e bataillon (Capitaine de France) sera en arrière à Vauxtin.