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DUPORT Henri Etienne
Signalement
Sa vie avant la guerre
La guerre
dont extraits :
Dans la nuit du 26 au 27 mai, la 157e D.I. reçoit
l'ordre d'aller occuper, à l'est de ses cantonnements, les hauteurs
s'étalant sur la rive gauche de l'Aisne, afin de créer sur ce
terrain une deuxième ligne générale de défense, en arrière de la
première, établie sur la crête du Chemin des Dames.
Que se passe-t-il donc, pour qu'un tel ordre, comportant une exécution immédiate, soit donné en pleine nuit à des troupes au repos ? Notre Haut Commandement vient d'apprendre que l'ennemi prépare une offensive formidable, sur un front de 50 km, entre la forêt de Pinon et Reims, avec l'appui de toutes les forces qu'il a pu ramener de Russie. Il faut de toute nécessité de faire face à cette attaque et pour cela il faut utiliser toutes les troupes que l'on a sous la main. L'ordre reçu dans la nuit du 26 au 27 mai fut exécuté de suite par la 157e D.I., et, avant 3 heures du matin, le 333e atteignit Dhuizel, à 6 km de Braisne, ayant à sa gauche 214e à Brenelle et à sa droite de son 52e à Longueval. Dès son arrivée à Dhuizel, le régiment est soumis à un tir d'obus toxiques. Trois heures après le commencement de l'attaque, les Allemands avaient franchi l'Ailette. À midi, le gros de leurs troupes était sur l'Aisne. Cette avance rapide suffit à expliquer comment Dhuizel, qui se trouve à 15 km à peine des hauteurs de la rive droite de l'Ailette, recevait des coups de canon le 27 mai, avant 3 heures du matin. À son arrivée à Dhuizel, le 333e qui fractionne. Le 6e bataillon (Commandant Hubert), est envoyé au nord à Viel-Arcy avec mission de défendre les passages sur le Canal et sur l'Aisne. Puis ce bataillon sera soutenu immédiatement en arrière par le 5e (Commandant Faure), maintenu à Dhuizel où se trouve le chef de corps, tandis que le 4e bataillon (Capitaine de France) sera en arrière à Vauxtin. |