GOYARD Benoit Jean Marie
Claudius
Ses origines
Claudius GOYARD est né le 1/12/1894 à Dommartin au domicile de sa grand
mère Josephte BONNAMOUR.
Sa mère était
Marie Benoite Florentine DESPLANCHE; elle avait 21 ans.
Il a pris le nom de GOYARD lors du mariage de sa mère avec
Denis Joseph GOYARD (né le 9/05/1863 à Marsonnas) le 9/05/1901 à
Dommartin.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claudius GOYARD mesurait 1.68 m; il avait le cheveux blond et les yeux
bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Dommartin 1901 - les bois brulés -
Recensement Marsonnas 1906 - Montcindroux -
Au moment du conseil de révision Claudius GOYARD exerçait le métier de
cultivateur à Bagé la Ville.
Ses parents résidaient à Marsonnas.
Recensement Bagé la Ville 1911 - Monnet -
La guerre
Claudius GOYARD est incorporé à compter du 1/09/1914 au 10e bataillon de
chasseurs à pied.
Il est tué le 1/03/1915 à Notre Dame de Lorette.
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10e bataillon de chasseurs à pied. |
dont extraits :
NOTRE-DAME-DE-LORETTE. (21 décembre 1914-5 mars 1915).
La bataille d'Ypres est gagnée ! Contenu partout jusqu'à
la mer, l'ennemi essaie d'étayer son front sur des positions solides et
dominantes. En Artois, c'est la crête de Notre-Dame-de-Lorette qu'il
veut tenir et il s'acharne contre cet objectif. De notre côté, la
défense est âpre ; nous sommes mal reliés vers l'arrière et surtout nous
avons à lutter contre un ennemi aussi tenace que le Boche lui-même : la
boue.
C'est dans ces conditions que le bataillon, sous les ordres du
commandant Faury, prend le « secteur» le 21 décembre.
Durant cette période d'efforts quotidiens, il n'est "pas de journée qui
n'ait eu son partage de difficultés, de labeur, de patient héroïsme. Les
contre-attaques de janvier, en coopération avec le 3e BCP., comptent
parmi les plus rudes de ces journées. La 1re compagnie y gagne une
citation à l'ordre du bataillon. Mais ce fut bien autre chose encore
lorsque le 3 mars au matin, après une explosion de mines, l'ennemi se
précipite sur nos positions bouleversées. La première surprise passée,
on se ressaisit. Les mitrailleuses des caporaux Rebourgeon et Vaillant
tirèrent jusqu'au dernier instant. Le sous-lieutenant Merlin, après
avoir assuré la retraite de ses hommes, se fit tuer sur place. Avec une
égale vaillance, le lieutenant Faucon mourut à son poste.
Mais déjà de petits groupes se préparaient à la contre-attaque. A la
tète de l'un d'eux, le sous-lieutenant Léonard tombait bravement et les
grenadiers de la 3e forçaient l'ennemi à céder le pas, gagnant là une
belle citation à l'ordre du C. A. pour une compagnie.
Dès le soir même, une contre-attaque générale est
organisée; elle se heurte aussitôt à un feu meurtrier; force est de
remettre au lendemain.
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