CHAPELAND Claude Julien
Ses origines
Claude Julien CHAPELAND est né le 14/12/1896 à Biziat au hameau de Bey.
Sa mère Benoite CHAPELAND avait 22 ans et était cultivatrice.
Son père était inconnu.
Sa mère se mariera le 20/05/1905 à Romanèche Thorins avec Antoine
GERBET; elle se remariera le 19/02/1924 à Biziat avec Clément Evariste
Léon MEYSSON.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude Julien CHAPELAND mesurait 1.63 m; il avait les cheveux blond et
les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Biziat 1901 - Bey -
Recensement Biziat 1906 - Bey - (il y a probablement erreur sur
l'identité de GERBET Julien; il doit s'agir de Julien CHAPELAND fils de
Benoite).
Recensement Biziat 1906 - Rétissinge -
Au moment du conseil de révision Claude Julien CHAPELAND exerçait le métier
de cultivateur.
Recensement Biziat 1921 - Bey -
La guerre
Claude Julien CHAPELAND est ajourné en 1915 pour faiblesse.
Il est incorporé le 3/09/1916 au 35e RI.
Il passe au 42e RI le 6/01/1917 puis au 132e RI le 14/06/1917.
Il est cité une 1ere fois le 12/04/1918 : "A montré à ses camarades
le plus bel exemple de discipline et de mépris du danger pendant les
journées du 26 au 30/03/1918".
Il est blessé le 14/08/1918 : "Faisant partie d'une patrouille
offensive chargée de reconnaitre un village fortement défendu, a été
blessé en se portant courageusement en avant pour essayer de situer
l'emplacement ennemi".
Il décède le 29/08/1918 à l'hôpital mixte de Dieppe.
Croix de guerre étoile de bronze.
Il est inhumé au Carré militaire du cimetière communal de Dieppe tombe
976.
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Historique du 132e RI |
dont extraits : Arrivé le 30 avril en secteur, le 132e est relevé
le 16 juillet pour être transporté dans le Nord. Une attaque simultanée
des Armées anglaise et française se déclanche le 8 août.
Le 132e est d’abord en réserve, puis passe en ligne.
Les Allemands qui se sont repliés depuis Moreuil semblent bien décidés à
défendre Roye et font une première résistance à l’Echelle-St-Aurin.
Le 1er bataillon, sur la rive sud de l’Avre, et le 3e bataillon, sur la
rive nord, rivalisent de courage dans des combats meurtriers.
L’ennemi bousculé sur les deux rives devant l’Echelle-St-Aurin et le
camp de César se retire précipitamment devant les attaques du régiment
qui passe ensuite en réserve.
Du 25 au 28 août, retranchée dans une très forte position à St-Mard les
Triots, l’armée ennemie résiste à 5 attaques.
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