GUDIN François Joseph
Ses origines
François Joseph GUDIN est né à Biziat au hameau des Calendras le
7/07/1885.
Son père Pierre avait 54 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeanne née BADY avait 40 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
François Joseph GUDIN mesurait 1.66 m; il avait les cheveux brun et les
yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Biziat 1872 - Les Breuils -
- Jeanne née à Biziat le 6/05/1865; mariée le 14/06/1887 à Biziat
avec Claude Pierre TRIPOZ.
- Julienne Pierrette Benoite née à Biziat le 29/09/1867.
- Michel né à Biziat le 9/05/1875.
Recensement Biziat 1896 - Le bourg -
Recensement Biziat 1901 - Le bourg -
Au moment du conseil de révision François Joseph GUDIN était employé de
commerce à Lyon 1er A.
Son père qui était marguillier était décédé le 26/12/1896.
Il est incorporé au 23e RI le 6/10/1906.
Il est nommé caporal le 16/07/1907, sergent le 11/05/1908, sergent
fourrier le 7/06/1908.
Il est libéré le 25/09/1908.
François Joseph GUDIN qui était comptable à Méximieux se marie à
Méximieux le 1/10/1908 avec Marie Antoinette BUISSON demeurant et née à
Méximieux le 27/02/1883 (décédée le 3/07/1969)
Il s'installe
rue de la vieille monnaie à Lyon.
Cimetière de Méximieux |
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La guerre
François Joseph GUDIN est mobilisé le 3/08/1914 au 223e RI 20e
compagnie.
Il est blessé et décède le 25/08/1914 à 22 h à Méhoncourt.
Il est inhumé à la Nécropole Nationale de Gerbéviller
(Meurthe-et-Moselle) ossuaire 1.
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Historique du 223e RI |
dont extraits : Le 24 août, le bataillon LASSAVE occupe les
trachées entre Méhoncourt et Romain, en première ligne ; il est soumis à
un violent bombardement qui ne lui cause que des pertes très légères. Le
bataillon VIDAL est en deuxième ligne. Le 25 août, au matin, l’ordre
d’attaque est donné.
Le 223e est en première ligne, ayant à sa droite le 36e colonial, à sa
gauche, il est en liaison avec la brigade DAUVIN du 16e corps. Pour la
conquête de ses objectifs, les lisières du bois de Clairlieu, il mène
pendant toute la journée un rude combat au sud du village de Méhoncourt
; pendant la progression, il est soumis à des feux d’enfilade très
meurtriers partant de la station d’Einvaux. Il perd trois officiers
tués, lieutenant-colonel BROUET, sous-lieutenant Pierre GOUJON, député
de l’Ain et sous-lieutenant BALLICIONI, quatorze officiers blessés dont
le capitaine BOUSSARD, qui meurt le lendemain de ses blessures, et six
cents hommes tués, blessés ou disparus.
A la suite de ce combat, l’ennemi se retire sur Lunéville.
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