Biziat
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LACOUR
Jean Louis Benoit
Ses origines
Louis LACOUR est né le 19/02/1891 à Biziat au hameau de Bey.
Son père Jean Louis avait 32 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeanne Marie née MONNET avait 25 ans.
Ses parents se sont mariés le 22/11/1888 à Biziat.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Louis LACOUR mesurait 1.76 m; il avait les cheveux châtain foncé et les
yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Biziat 1896 - Bey -
- Jeanne Marie née à Saint Cyr sur Menthon au Druillet le 12/09/1889;
mariée à Biziat le 24/11/1911 avec Emile DARBON.
- Suzanne Françoise née à Biziat le 26/12/1892; mariée le 17/03/1920 à
Biziat avec Pierre BERNY; décédée le 7/03/1969 à Cruzilles les Mépillat.
- Benoit Michel né à Biziat le 24/04/1895; marié le 6/01/1921 à Biziat
avec Marie Louise BERGERET; décédé le 14/03/1979 à Macon.
- Hélène née à Biziat le 14/04/1897; mariée à Biziat le 26/12/1919 avec
André Jules MONNET; décédée à Ecully le 13/03/1959.
Recensement Biziat 1901 - Bey -
Recensement Biziat 1911 - Le Pré -
Au moment du conseil de révision Louis LACOUR exerçait le métier de
cultivateur.
Son père était décédé
Il est incorporé au 133e RI le 9/10/1912.
La guerre
Louis LACOUR est blessé aux cols de Journaux et de Mandray.
Il décède le 5/09/1914 à l'hôpital de Fraize (Vosges).
Il est cité à l'ordre de la brigade le 24/09/1915 : "Soldat très crane
au feu; le 30/08/1914 a fait preuve d'une audace i; ncomparable en
abordant en plein jour avec son sergent une cabane occupée par l'ennemi;
a fait de sa main 2 prisonniers; mortellement frappé le 5/09/1914.
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Historique du 133e RI |
dont extraits : Le 30 août, les 2e et 3e bataillons
devaient, avec le 23e R. I. et des groupements du 4e R. A. C. se diriger
vers le Nord, à droite de la Meurthe, pour agir dans le flanc gauche des
colonnes ennemies qui, ayant franchi le col de Saales, cherchaient à
tourner l'aile droite de notre première armée.
.............................
Vers 11 heures, le colonel Dutreuil vint se mettre à sa
tête, avec ordre de prendre aussi le commandement des 13' et 22e B. C.
P., pour s'emparer de la cote 639 et de la Tête de Béhouille. Le départ
de Fraize se fit avec une gravité émouvante : chacun était prêt au
sacrifice qui pouvait lui être demandé.
Après une ascension d'une heure et demie on arriva au col occupé par le
13e chasseurs. La fusillade crépitait sans discontinuer.
Au travers des sapins, sur de petites crêtes à l'est du col, on
distinguait la ligne des tirailleurs ennemis. Le bataillon descendit le
versant et s'installa derrière le premier mouvement de terrain.
En arrière, parallèle au front d'attaque, passait le col des
Journaux, hérissé de
grands sapins. A mi-pente des contreforts, et perpendiculairement à eux,
courait un mouvement de terrain, en forme de dos d âne. Ce mouvement se
décomposait lui-même en quatre bosses successives dont la plus extrême,
boisée au sommet, était aussi la plus élevée et formait la pointe de
l'éperon qui dominait les vallées de la Meurthe et de la Fave ainsi que
le débouché du col de Sainte Marie-aux-Mines : c'était la Tête de
Béhouille. De chaque côté de cet éperon dentelé, deux ravins profonds :
à gauche celui de Mandray,
à droite celui de la Croix-aux-Mines.
Le premier bataillon avait pris position derrière le premier repli de
terrain, et l'ennemi était dans le bois à 100 mètres à peine.
Le capitaine Cornier indiqua au commandant Falconnet qu'il convenait de
commencer l'attaque par la corne du bois. Malheureusement les trois
autres compagnies s'élancèrent avec trop d'entrain, avant que l'ennemi
n'eût été attiré à la corne. Pendant qu'elles franchissaient les 100
mètres à découvert, un feu meurtrier les faucha, et la plupart des
officiers, - capitaines Tusseau et Audé, — lieutenants Dircksen et
Desbazeilles, tombèrent, tués ou blessés.
Le bataillon n'en continua pas moins sa marche, et, la 4e compagnie en
tête, il bouscula l'ennemi et commença la poursuite.
Extrait des pertes du régiment.
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