TANTON Eugène
Ses origines
Eugène TANTON est né à Biziat au hameau de Philibardière le 30/10/1888.
Sa mère Marie née DESSAINTJEAN avait 19 ans.
Son père
François Joseph avait 29 ans
Ses parents se sont mariés le 24/02/1892 à Biziat; il a pris alors le
nom de TANTON.
Son père était veuf de Jeanne Marie CHAFFURIN avec laquelle il avait eu
une fille
Alice Jeanne Marie.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Eugène TANTON mesurait 1.73 m; il avait les cheveux brun et les yeux
roux.
Sa vie avant la guerre
Recensement Biziat 1896 - Philibardière -
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Joseph Antonin
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Maurice Jean Claude
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Marie Antoinette
Recensement Biziat 1901 - Le bourg -
Recensement Biziat 1906 - Le bourg - (Eugène TANTON ne figure pas sur le
recensement de Biziat 1906)
Liste électorale Biziat 1910.
Au moment du conseil de révision Eugène TANTON exerçait le métier de
cultivateur.
Il est incorporé au 133e RI le 3/10/1910.
Il est libéré le 25/09/1912.
En 1913 il réside à Vonnas.
Eugène TANTON était célibataire.
La guerre
Eugène TANTON est mobilisé le 2/08/1914 au 133e RI.
Il est tué le 20/09/1914 à 19 h à Gemainfaing Ban de Sapt et inhumé au
cimetière de Saint Jean d'Ormont.
Son corps a été transféré au cimetière communal de Saint Jean d'Ormont
tombe 87 (numérotation actuelle : 63).
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Historique du 133e RI |
Dont extraits : Le 20 septembre il pleuvait toujours.
Depuis 48 heures les hommes n'avaient pu dormir autrement que dans l'eau
; depuis 48 heures ils n'avaient rien mangé ni rien bu de chaud, et ils
grelottaient sous leurs uniformes transpercés. Nombre de réservistes et
de territoriaux, que le régiment avait reçus en renfort les 16 et 17
septembre, étaient dans un état lamentable. Trois même venaient de
mourir de congestion au cours de cette nuit. Pour ajouter encore à ces
misères l'artillerie ennemie continuait à déployer une invraisemblable
activité, arrosant de 77 et de 105 tout l'arrière de nos lignes jusqu'au
col des Raids. Des positions qu'ils occupaient à notre gauche, les
Allemands dirigeaient sur nous des feux de flanc qui rendaient toute
progression impossible. D'ailleurs en face de nous ils s'étaient
fortement retranchés sur la ligne cote 620, le Fraiteux, le bois des
Faîtes, la Come.
La violente canonnade d'obusiers lourds de 105 dirigée sur la croupe de
Gemainfaing nous causa,
au cours de cette journée, des pertes encore très sensibles. Le
lieutenant Munsch fut grièvement atteint. L'enlèvement des blessés sous
les obus, par des routes qui étaient de vrais marécages glissants,
devenait de plus en plus pénible.
Le lendemain, 21. septembre, quand le jour se leva, l'été
venait de finir, mais le temps n'avait pas varié.
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