Biziat
(Accueil)

BECHARD Marie Michel
BEGUET François
BEGUET François Hippolyte
BENOIT Eugène
BERNADET Edouard
BERTHOUD André Claude
BERTHOUD Benoît Guillaume
BERTHOUD Jean Marie
BONNARD Claude
BONNEFIN Henri François
BONNEFIN Jean Marie
BONNEFIN Jules
BONNEFIN Pierre Jean Marie Lucien
CHAPELAND Claude Julien
COLIN François
DARBON J Baptiste
DEGLETAGNE Marius Claudius
DEROCHE Jean Marie
GRAND Pierre
GREZAUD Marcel
GUDIN François Joseph
JOLY François
LACOUR Louis
MARTIN François
MARTIN Louis
MONNET Benoit
MORANDAS Pierre
MOUROUX Jean Marie
NEVEU Léon
PETITJEAN Jean Marie
PONTHUS César Etienne
PONTHUS Xavier
TANTON Eugène
THOINON dit BOISSON Jean Marie









 

 

TANTON Eugène


Ses origines

Eugène TANTON est né à Biziat au hameau de Philibardière le 30/10/1888.
Sa mère Marie née DESSAINTJEAN avait 19 ans.
Son père François Joseph avait 29 ans
Ses parents se sont mariés le 24/02/1892 à Biziat; il a pris alors le nom de TANTON.
Son père était veuf de Jeanne Marie CHAFFURIN avec laquelle il avait eu une fille Alice Jeanne Marie.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Eugène TANTON mesurait 1.73 m; il avait les cheveux brun et les yeux roux.

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Biziat 1896 - Philibardière -

 - Joseph Antonin
 - Maurice Jean Claude
 - Marie Antoinette




Recensement Biziat 1901 - Le bourg -


Recensement Biziat 1906 - Le bourg - (Eugène TANTON ne figure pas sur le recensement de Biziat 1906)


Liste électorale Biziat 1910.

Au moment du conseil de révision Eugène TANTON exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 133e RI le 3/10/1910.
Il est libéré le 25/09/1912.
En 1913 il réside à Vonnas.
Eugène TANTON était célibataire.
 

La guerre

Eugène TANTON est mobilisé le 2/08/1914 au 133e RI.
Il est tué le 20/09/1914 à 19 h à Gemainfaing Ban de Sapt et inhumé au cimetière de Saint Jean d'Ormont.
Son corps a été transféré au cimetière communal de Saint Jean d'Ormont tombe 87 (numérotation actuelle : 63).

Historique du 133e RI

Dont extraits : Le 20 septembre il pleuvait toujours. Depuis 48 heures les hommes n'avaient pu dormir autrement que dans l'eau ; depuis 48 heures ils n'avaient rien mangé ni rien bu de chaud, et ils grelottaient sous leurs uniformes transpercés. Nombre de réservistes et de territoriaux, que le régiment avait reçus en renfort les 16 et 17 septembre, étaient dans un état lamentable. Trois même venaient de mourir de congestion au cours de cette nuit. Pour ajouter encore à ces misères l'artillerie ennemie continuait à déployer une invraisemblable activité, arrosant de 77 et de 105 tout l'arrière de nos lignes jusqu'au col des Raids. Des positions qu'ils occupaient à notre gauche, les Allemands dirigeaient sur nous des feux de flanc qui rendaient toute progression impossible. D'ailleurs en face de nous ils s'étaient fortement retranchés sur la ligne cote 620, le Fraiteux, le bois des Faîtes, la Come.
La violente canonnade d'obusiers lourds de 105 dirigée sur la croupe de Gemainfaing nous causa, au cours de cette journée, des pertes encore très sensibles. Le lieutenant Munsch fut grièvement atteint. L'enlèvement des blessés sous les obus, par des routes qui étaient de vrais marécages glissants, devenait de plus en plus pénible.

Le lendemain, 21. septembre, quand le jour se leva, l'été venait de finir, mais le temps n'avait pas varié.