Boissey
(Accueil)

BLOUZARD Marius
BOYER Claudius Auguste
DANANCHER Joseph
DREVET Auguste
GONNET Claude
GONNET Félix
GUYENNON Marcel Joseph
JOSSERAND Eugène
MARGUIN Claude Eugène
MARGUIN Joseph Félix
MARGUIN Louis  Clovis
PELISSON Clément
PERROT Jules
PEULET Alfred Henri
RUDE Auguste
SORET François
 








 

 

RUDE Auguste Jean Louis


Ses origines


Auguste RUDE est né le 9/08/1895 à Boissey au bourg.
Son père Jean Claude avait 34 ans et était charron.
Sa mère Marie Mélanie née GOYARD avait 39 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Auguste RUDE mesurait 1.62 m; il avait les cheveux châtain et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Boissey 1901 - Le Tremblay -


Recensement Boissey 1911 - Le Tremblay -


Recensement Boissey 1911 - Les Villiats - (Auguste RUDE est domestique chez François VAYET).

Au moment du conseil de révision Auguste RUDE exerçait le métier de cultivateur.
 

La guerre

Auguste RUDE est incorporé à compter du 16/12/1914 au 44e RI.
Il passe au 407e RI le 1/04/1915.
Il est tué le 18/09/1915 à 5 h 30 à Neuville Saint Vaast (Pas de Calais).

Historique du 407e régiment d'infanterie.

dont extraits : Le 8 juillet 1915, le 407e passait à la 130e D. I. et était presque immédiatement appelé à relever dans le secteur du 3e C. A. (général HACHE), sur le front de la Xe armée (général d'URBAL), des éléments de la 6e D. I. vers Neuville-Saint-Vaast, à la cote 123. A plusieurs reprises, en juillet, août et septembre 1915, le 407e tint la ligne encore mal stabilisée depuis les récentes attaques. Il coopéra largement aux travaux considérables ordonnés par le commandement pour préparer une offensive prochaine.
Dans ce secteur, ravagé par les deux artilleries, les torpilles et les engins de tranchée, obligés souvent de lâcher l'outil pour se défendre à la grenade, les jeunes recrues du 407e R. I., malgré la résistance opiniâtre de l'adversaire, parvinrent à établir et à tenir des parallèles de départ dont certaines, dans le voisinage de la barricade du Chemin-Creux des Carrières (face à l'ouvrage allemand des Cinq-Chemins), arrivaient à 15 mètres de la ligne boche, tandis qu'elles rendaient intenables à l'ennemi ses propres tranchées.
Travaillant sous la mitraille, au milieu des cadavres, les unités du 407e exécutèrent la tâche qui leur avait été confiée.
Relevé le 22 septembre, le 407e touchait ses casques au cantonnement de Pénin et se mettait en marche au soir du 24 pour prendre part à l'action générale projetée.


Extrait des pertes du 407e RI.