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SORET François
 








 

 

SORET Claude François


Ses origines


François SORET est né le 16/02/1886 à Saint Sulpice.
Son père Claude François Frédéric avait 27 ans et était jardinier.
Sa mère Marie Adélaide née DUC avait 24 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
François SORET mesurait 1.62 m; il avait les cheveux brun et les yeux roux.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Saint Sulpice 1896 - La Poipe -

 - Marie Mélanie née à Saint Sulpice le 25/02/1888; décédée à Lyon 4e le 21/11/1950.
 - Félix Alfred né à Saint Sulpice le 31/10/1897; marié à Chevroux le 20/12/1919 avec Marie Cécile BOYER sa belle soeur veuve de son frère Claude François.
 - Marie Joseph Albert né à Saint Sulpice le 1/05/1895; marié à Bagé la Ville le 19/11/1924 avec Marie Elisa BUFFY.
 - Marie Adèle née à Saint Sulpice le 13/09/1900; mariée à Dommartin le 7/07/1922 avec Paul Victor Frédéric BILLOUD.


Recensement Saint Sulpice 1901 - Le bourg -


Recensement Saint Sulpice 1901 - Le bourg - (François SORET est domestique chez un voisin).

Au moment du conseil de révision François SORET exerçait le métier de cultivateur à Saint Sulpice..
Il est incorporé au 66e RI à compter du 7/10/1907.
Il est libéré le 25/09/1909.


Recensement Dommartin 1911 - Coberthoud -

François SORET se marie le 23/02/1911 à Dommartin avec Marie Cécile BOYER demeurant à Dommartin et née à Chevroux le 29/12/1892.
Fin 1911 il s'installe à Chevroux puis fin 1913 à Boissey.

Le couple aura 3 enfants :

 - Marie Marthe Claudia née à Chevroux au hameau des Vernes le 1/03/1912; mariée à Saint Bénigne le 7/08/1937 avec Georges Emmanuel LYAUDET.
 - Marie Angèle née le 6/06/1913 à Chevroux au hameau des Vernes; décédée à Boissey au hameau de Layat le 2/07/1914.
 - Marie Françoise Angèle née le 4/03/1915 à Boissey au hameau de Layat; mariée à Saint martin du Mont le 30/08/1957 avec Clément Cyrille MARECHAL.

Marie Cécile BOYER se remariera à Chevroux le 20/12/1919 avec Félix Albert SORET son beau frère; elle décède à Saint Bénigne le 20/07/1952.
Le couple aura un fils Marcel né à Chevroux le 4/10/1920.
 

La guerre

François SORET est mobilisé le 3/08/1914 au 223e RI.
Il passe au 333e RI le 1/06/1916.
Il est tué en avant de Verdun le 29/10/1916.

Historique du 333e régiment d'infanterie

dont extraits :
Le grand drame .de Verdun s'est déroulé jusqu'ici sans que le 333e y joue un rôle.
De Pont-à-Mousson, chaque jour, le poilu a entendu le canon de Verdun. Il a pu suivre les péripéties de la lutte gigantesque. Il brûle d'envie de venger les camarades de l'Armée de Verdun et de les égaler en gloire.
C'est plein d'enthousiasme qu'il s'embarque au début de Septembre pour Verdun. Quelques jours plus tard il entre en ligne, sur la rive droite, en avant de la Batterie de l'Hôpital, à la Vaux Régnier.
C'est le moment où la ruée allemande ayant fini par être enrayée puis arrêtée, notre Commandement songe à attaquer à son tour pour reprendre le terrain perdu.
Aussi le canon n'arrête-t-il pas de tonner. Attaques partielles et contre-attaques se succèdent sans interruption de part et d'autre.
La vie est dure : combattre sans relâche, travailler aux tranchées, organiser un terrain d'attaque, c'est le lot du régiment pendant le mois de Septembre.
Il est chargé de la garde des tranchées au nord de la Batterie de l'Hôpital, ouvrage annexe situé à l'ouest du Fort de Tavannes. If s'agit seulement de tenir et c'est une rude tâche. Le terrain sur lequel se trouve notre première ligne est récemment conquis, il est recouvert par une ancienne tranchée ennemie retournée. Cette tranchée criblée d'obus, entièrement bouleversée n'offre aucune continuité. Pas de boyaux d'accès, pas de réseaux de fil de fer capables d'arrêter l'ennemi.
Or celui-ci ne prend pas son parti d'avoir échoué dans sa tentative. Chaque jour ce sont des attaques partielles nous tenant dans une perpétuelle alerte.
Le régiment n'en remplit pas moins sa mission « tenir »; il ne cède rien et sur la gauche avance même ses lignes de façon sensible entre Vaux-Régnier et Vaux-Chapitre. Après un mois passé devant Verdun, le régiment est envoyé à Hargeville, près de Bar-le-Duc, où il trouve un repos qu'il avait largement mérité.