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PERRON Louis Michel


Ses origines


Louis Michel PERRON est né le 29/02/1892 à Boz au hameau de la Mortelle.
Son père Pierre avait 36 ans et était cultivateur.
Sa mère Joséphine née PONT PUGET avait 26 ans.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Louis Michel PERRON mesurait 1.67 m; il avait les cheveux noir et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Boz 1896 - La Mortelle -


Recensement Boz 1906 - Carré d'Amont -

 - Marie Louise née le 20/10/1896 à Boz au hameau de la Mortelle; mariée à Boz le 18/12/1919 avec Marius François GANDET; décédée le 20/12/1975 à Boz.
 - Antoine Marie né le 21/09/1898 à Boz au hameau de la Mortelle; marié à Attignat le 7/04/1924 avec Marie Julienne Clarisse JANODET; décédé le 4/01/1974 à Pont de Vaux.
 - Maxime Philibert Etienne né le 26/05/1900 à Boz au hameau de la Mortelle; marié à Tournon (Ardèche) le 5/01/1929 avec Marie Rose Jeanne MAISONNEUVE; décédé le 20/06/1964 à Grenoble.
 - Marie berthe Eulalie née à Boz au hameau du Quart d'Amont le 5/07/1904; mariée à Boz le 25/11/1929 avec Lucien Roger BOURGEOIS; remariée le 4/08/1970 à Macon avec Pierre Etienne Marcel VILLECOURT; décédée le 28/08/1971 à Macon.
 - Pierre Edmond né le 28/06/1905 à Boz au hameau du Quart d'Amont; marié le 23/03/1939 à Boz avec Elise Cladie VATERLAUS.



Recensement Boz 1906 - La Mortelle - (malgré le prénom "Louise" on peut penser qu'il s'agit de Louis Michel"; il n'existe aucune Louise PERRON née à Boz entre 1891 et 1893.)

Au moment du conseil de révision Louis Michel PERRON exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 23e RI le 10/10/1913.
 

La guerre

Louis Michel PERRON est tué le 9/08/1914 à Pfastatt Lutterbach.
Il est cité à l'ordre du régiment le 5/06/1919 : "Soldat très courageux; a donné une belle preuve de vaillance et de mépris du danger an cours du combat du 9/08/1914 sur Pfastatt (Alsace)."
Croix de guerre avec étoile de bronze.
Il est inhumé à la Nécropole nationale d'Altkirch (68 - Haut-Rhin) tombe : Ossuaire 1.

Extrait historique du 23e RI
Débarqué à Remiremont le 2 août, puis concentré à Saulxure-sur-Moselotte en réserve de secteur, le Régiment participa tout d'abord à l'opération brusquée tentée par le 7e C. A. sur Mulhouse dès les premiers jours de la guerre.
Le 7 aout, à 4 h. 30 du matin, le 23e avant-garde de la colonne de gauche de la 41e D.I., franchit la frontière au col d'0deren et descend dans la vallée de la Thur. A 7 h. 40, il se heurte à Felleringen à quelques détachements ennemis, puis, après avoir fait sa jonction avec la colonne qui descend du col de Bussang, il poursuit sa marche par Wesserling jusqu'à Bischwiller, refoulant des arrière-gardes enemies qui, après avoir opposé quelque résistance, se dérobent en chemin de fer.
Le 8 août, la marche sur Mulhouse est reprise. Avant-garde de la colonne de droite de la 41e D.I., le 23e, marche par Thann et Lutterbach et occupe dans la. soirée les faubourgs ouest de Mulhouse, tandis que, sur sa droite, la 14e D.I. occupe la ville même.
Le Régiment, stationné à Lutterbach (2e bataillon) et à Altschoss (3e bataillon) est couvert, face au nord, par un bataillon aux: avant-postes (1er bataillon), sur le front Illzach, Pfastatt et Richwiller. L'opération semble avoir réussi, l'ennemi n'a pas oppose jusqu'à présent da résistance sérieuse, mais ce n'est là qu'une feinte et la riposte est proche.
Elle se produit brutale dès le lendemain. Sur le front du 23e R.I., l'ennemi attaque en force le 9 août, à partir de 17 heures. Appuyés par une puissante artillerie, les Allemands portent successivement leur effort sur 1llzach sur Pfastatt et sur Richwiller.
Malgré une magnifique résistance prolongée pendant trois heures (1) et au cours de laquelle les 2e et 9e compagnies sont presque totalement anéanties, les avant-postes (1er bataillon renforcé de la 9e compagnie) sont débordés et refluent sur la position de Lutterbach, devant laquelle l'ennemi s'arrête enfin à 21 heures.
Sur notre droite, à la suite d'un combat très pénible, la 14e D.I. ayant été également refoulée, il faut gagner du champ pour se reformer.
L'ordre de retraite parvient au Régiment pendant 1a nuit du 9 au 10 ; il est exécuté le 10 à partir de 1 h. 30, heure à laquelle Lutterbach est évacué à l'insu de l'ennemi.