Chanoz Chatenay
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AULEN DIT AUBER Camille Godefroy
BIAJOUX Claude
BROYER Lucien
BUIRON Claude Denis
CALTON Marius Joseph
CHARVET Jean Marie
CURTIL Alphonse
DAGALLIER Benoît Joseph
DEGOTTEX Claude Benoît
DEGOTTEX Claude François
DÉRUDET Félix Jean Marie
DÉRUDET Jean
DUMONT Louis
FOURNÉRON Jean Marie
GENOUX Léon
GERVAIS Jean Maurice
GUILLERMOZ Nicolas
JACQUET Pierre Frédéric
JAY Joseph
MOINE Henri
MONACHON Louis Claude
MONNIER Claude
MUZY Antoine
MUZY Joseph
PERDRIX Joseph Louis
PERRET François Victor
PERRET Jean Marie
PERRET Paul
PETIT Jean
PETIT Pierre François
PIRET Claude
RATIVAL Joseph
RENAUD François Alphonse
RIGOULOT Henri Joseph
RONJON Jean Louis Claudius
TEPPE Esther Joseph
TREMBLAY Benoît
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CURTIL Alphonse
Ses origines
Alphonse CURTIL est né le 9/05/1893 à Chanoz Chatenay.
Son père Claude avait 45 ans (1848 - 1909) et était cultivateur.
Sa mère Marie Céline née GERVAIS (1851 - 1938) avait 41 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Alphonse CURTIL mesurait 1.78 m; il avait les cheveux châtain et les
yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Chanoz Chatenay 1896 - Les Comtes -
- Marie Rose née à Chaveyriat le 26/08/1871; décédée à Chatillon sur
Chalaronne le 4/01/1966.
- Marie Eugénie
née à Chaveyriat le 30/01/1874.
- Claude Joseph né le 19/08/1878 à Chanoz; marié à Neuville les Dames le
20/10/1904 avec Marie MONNIER; a vécu à Baneins au hameau des Bages.
Recensement Chanoz Chatenay 1901 - Les Comtes -
Recensement Chanoz Chatenay 1906 - Les Comtes -
Recensement Chanoz Chatenay 1911 - Corrobert -
Au moment du conseil de révision Alphonse CURTIL exerçait le métier de
cultivateur.
Son père était décédé le 8/04/1909 à Chanoz.
Il est incorporé au 60e RI le 28/11/1913.
La guerre
Alphonse CURTIL est tué le 6/09/1914 à Acy en Multien (Oise).
Il est inhumé dans le
carré militaire du cimetière d'Acy en Multien.
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Historique du 60e RI |
dont extraits : Dans la nuit du 5 septembre paraît un message du
général en chef adressé à toutes les troupes des armées françaises.
Encore qu'il soit dans toutes les mémoires, rapportons-en ici la fin,
pour l'instruction des plus jeunes : « Tous les efforts doivent être
employés à attaquer et à refouler l'ennemi. Une troupe qui ne peut plus
avancer devra, coûte que coûte, garder le terrain conquis et se faire
tuer sur place plutôt que de reculer. Dans les circonstances actuelles,
aucune défaillance ne peut être tolérée. » A partir de 1h 20, la
division marche sur une seule colonne et se porte par Vers,
Silly-le-Long et Chèvreville sur Bouillancy. Le 3e bataillon du 60e ,
avant-garde de la division, bouscule l'ennemi vers 8 heures à
Silly-le-Long, puis continuant à le refouler par Ognes et Chèvreville,
débouche sur Bouillancy que le régiment occupe non sans pertes.
La marche continue sur Acy
en-Multien, étayée à droite par un bataillon du 35e , à gauche
par le 42e , et sous un feu sévère d'artillerie lourde, après de
violents combats sous bois, la crête est de Bouillancy est enlevée. Le
lieutenant CAMUSET est tué dans cet assaut. Le caporal OZIOL, blessé,
essaie de transmettre les ordres dont il est porteur et meurt sur sa
bicyclette. Nous sommes arrêtés à l'entrée même du village d'Acy. Des
maisons part un feu de mousqueterie terrible. Il faut retraverser en
hâte le ruisseau déjà franchi. Beaucoup d'hommes tombent alors, les uns
sur le pont qui est bientôt encombré de cadavres, les autres dans le lit
même du ruisseau. Le capitaine QUESNOT et le sous-lieutenant ANDRE sont
tués, les commandants THIBAULOT et SPITZ sont blessés.
Le sous-lieutenant FLORY reçoit à l'entrée du village plusieurs balles
dont l'une lui fracasse l'épaule, il restera étendu plus de trente-six
heures sur le champ de bataille dans d'atroces souffrances. Le
sous-lieutenant MAGRIN est blesse à nouveau. Une balle lui fracasse la
cuisse. Étendu sur le sol il continue à diriges sa section et refuse de
se laisser emporter. Il restera ainsi quatre jours dans les lignes
boches sans recevoir de soins. Le sergent GUILLEMINOT, de la 10e ,
tombe, au moment où, s'élançant pour franchir à la tête de ses hommes un
terrain battu, il s'écriait : « A moi l'honneur ! » Le sergent ALLARD,
de la même compagnie, se distingue en arrêtant l'ennemi qui débouchait
d'un petit bois.
On se retire par ordre sur Bas-Bouillancy, mais à 20 heures on repart à
l'attaque. On peut ainsi dégager une batterie d'artillerie sur le point
d'être prise, réoccuper le cimetière d'Acy et le petit bois
triangulaire. La lutte fut alors si acharnée qu'on retrouve deux jours
plus tard dans ce bois 150 cadavres sur un espace de 200 mètres.
Le régiment bivouaque sur ses positions. Le 1er bataillon passe la nuit
dans une vallée entourée par les Allemands de deux côtés.
Extraits des pertes du régiment.
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