Chavannes sur Reyssouze
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BROUILLARD Frédéric


Ses origines

Frédéric BROUILLARD est né le 22/04/1876 à Vescours au hameau de la Case froide.
Son père François avait 37 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeanne Marie née CACHEVILLE avait 33 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Frédéric BROUILLARD mesurait 1.65 m; il avait les cheveux châtain et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre

Frédéric BROUILLARD avait un soeur Marie Claudine Mélanie BROUILLARD née en 1878; mariée le 28 novembre 1895 à Chavannes-sur-Reyssouze avec Pierre Hippolyte FALLIER.
Il avait également un frère François né à Vescours le 3/10/1865 et un autre Jules né à Saint Bénigne le 27/02/1888.


Recensement Chavannes 1896 - Nugons -



Au moment du conseil de révision Frédéric BROUILLARD exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 13e régiment de Dragons le 16/11/1897.
Il est libéré le 23/09/1900.


Recensement Chavannes 1911 (Il est chez son frère François).

Frédéric BROUILLARD se marie le 28/11/1912 à Saint Bénigne avec Marie Joséphine DANNANCHER demeurant et née à Saint Bénigne le 14/01/1892.
Le couple a eu 2 enfants :

 - Maria Marthe née le 21 janvier 1914 à Chavannes-sur-Reyssouze.
 - Marcel André Né le 7 mars 1915 à Chavannes-sur-Reyssouze.

Marie Joséphine DANNANCHER se remarie le 10/09/1919 avec Jules BROUILLARD (frère de Frédéric); elle décède le 8/02/1972 à Macon.


Recensement Chavannes 1921 - Mulfier - Tronchet -
 

La guerre

Frédéric BROUILLARD est mobilisé au 55e régiment territorial d'infanterie le 3/08/1914.
Il passe au 333e RI le 1/01/1916.
Il est tué le 11/09/1916 en avant de Verdun.

Historique du 333e régiment d'infanterie

dont extraits : Le grand drame .de Verdun s'est déroulé jusqu'ici sans que le 333e y joue un rôle.
De Pont-à-Mousson, chaque jour, le poilu a entendu le canon de Verdun. Il a pu suivre les péripéties de la lutte gigantesque. Il brûle d'envie de venger les camarades de l'Armée de Verdun et de les égaler en gloire.
C'est plein d'enthousiasme qu'il s'embarque au début de Septembre pour Verdun. Quelques jours plus tard, il entre en ligne, sur la rive droite, en avant de la Batterie de l'Hôpital, à la Vaux Régnier.
C'est le moment où la ruée allemande ayant fini par être enrayée puis arrêtée, notre Commandement songe à attaquer à son tour pour reprendre le terrain perdu.
Aussi le canon n'arrête-t-il pas de tonner. Attaques partielles et contre-attaques se succèdent sans interruption de part et d'autre.
La vie est dure : combattre sans relâche, travailler aux tranchées, organiser un terrain d'attaque, c'est le lot du régiment pendant le mois de Septembre.
Il est chargé de la garde des tranchées au nord de la Batterie de l'Hôpital, ouvrage annexe situé à l'ouest du Fort de Tavannes. If s'agit seulement de tenir et c'est une rude tâche. Le terrain sur lequel se trouve notre première ligne est récemment conquis, il est recouvert par une ancienne tranchée ennemie retournée. Cette tranchée criblée d'obus, entièrement bouleversée n'offre aucune continuité. Pas de boyaux d'accès, pas de réseaux de fil de fer capables d'arrêter l'ennemi.
Or celui-ci ne prend! pas son parti d'avoir échoué dans sa tentative. Chaque jour ce sont des attaques partielles nous tenant dans une perpétuelle alerte.
Le régiment n'en remplit pas moins sa mission « tenir »; il ne cède rien et sur la gauche avance même ses lignes de façon sensible entre Vaux-Régnier et Vaux-Chapitre.

Après un mois passé devant Verdun, le régiment est envoyé à HargeviJIe, près de Bar-le-Duc, où il trouve un repos qu'il avait largement mérité. L'offensive de la Somme a libéré Verdun d'une partie des réserves ennemies.