Chevroux
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MARPAUD Claude Marie


Ses origines

Claude MARPAUD est né le 28/07/1893 à Chevroux au hameau de Rousset.
Son père Claude Marie avait 27 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Louise née THEVENARD avait 19 ans.
Claude et Louis MARPAUD étaient frères.


 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude MARPAUD mesurait 1.66 m; il avait les cheveux noir et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 



Recensement Chevroux 1911 - Rousset -



Recensement Chevroux 1911 - Rousset -

 - Maria Mélanie née le 20/08/1895.
 - Jules Alexandre né le 25/05/1901 au hameau de Rousset; décédé le 13/08/1985 à Macon; inhumé à Chevroux.
 - Jean Marius né le 2/11/1907 au hameau de Rousset; marié à Chevroux le 3/10/1929 avec Marthe FORAY; décédé le 31/05/1981 à Macon; inhumé à Chevroux.


Au moment du conseil de révision Claude MARPAUD exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 23e RI le 26/11/1913.
 

La guerre

Claude MARPAUD est tué à Mandray le 31/08/1914.
Il est inhumé à la Nécropole Nationale de Saulcy-sur-Meurthe (88 - Vosges) tombe 575.
Les deux frères ont été tués le même jour et reposent cote à cote.
 

Historique du 23e RI

dont extraits :
Le dimanche 30 août, à 4 heures du matin, le 23e quitte Gérardmer pour prendre part à la bataille dite de Saint-Dié ; dans le courant de la journée, il est durement engagé dans la région à l'est de Sailly-sur-Meurthe et ne peut atteindre, malgré ses efforts, les objectifs qui lui étaient assignés (cote 467 - hauteur de la Planchette-Entre-deux-Eaux - cote 154).
Il reprend l'attaque le lendemain, 31, à travers un terrain jonché de cadavres ; mais les positions ennemies sont fortement tenues et organisées ; le tir d'artillerie de tous calibres écrase les bataillons montant à l'attaque; le Régiment doit refluer. Il attaque encore le lendemain, 1er septembre, sur la Planchette, le surlendemain, 2 septembre, sur Mandray. Mais les forces physiques et morales de la troupe sont épuisées ; depuis 48 Heures, les ravitaillements n'ont pu arriver aux combattants ; il n'y a, derrière le Régiment entièrement déployé et soumis à un bombardement continu, ni renforts ni soutiens. Toutes ces attaques échouent.