GADIOLLET Antony Benoit
Ses origines
Antony Benoit GADIOLLET est né à Crottet le 29/08/1884 au hameau des
Dagaliers.
Son père Marie Antoine avait 32 ans et était cultivateur.
Sa mère Anne née LUC avait 28 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Antony Benoit GADIOLLET mesurait 1.58 m; il avait les cheveux et les
yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint Jean sur Veyle 1896 - La Rollière -
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Marie Antoinette née le 28/12/1879 mariée à Crottet le 20/08/1899
avec Jean Marie PONCIN résidant à Crottet et né dans cette commune le
25/12/1872.
- Pierre né le 3/10/1881.
- Antonine Thérèse née le 11/05/1883; décédée à Pont de Veyle le
11/12/1962.
Au moment du conseil de révision Antony Benoit exerçait le métier de cultivateur à
Cormoranche.
Ses parents résidaient alors à Saint Jean sur Veyle.
Il est incorporé au 23e RI à compter du 9/10/1905.
Il est libéré le 28/09/1907.
Le 22/12/1907 il s'installe à Crottet.
Antony Benoit GADIOLLET se marie à Crottet le 24/11/1912 avec Victoire
GUILLARD née à Crottet le 11/02/1891.
Le couple aura un fils Paul Marius né le 15/03/1914 et qui se mariera à
Vonnas le 15/11/1947 avec Marcelle Joséphine FAVRE.
La guerre
Antony Benoit GADIOLLET est mobilisé le 3/08/1914 au 23e RI.
Il passe au 333e RI le 1/06/1916.
Il est tué le 29/10/1916 en avant de Verdun.
Il est inhumé à la
Nécropole nationale Douaumont à Fleury-devant-Douaumont (55 - Meuse)
tombe 1423
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Historique 333e régiment d'infanterie |
dont extraits :
Verdun
(SEPTEMBRE 1916-FEVRIER 1917)
Le grand drame .de Verdun s'est déroulé jusqu'ici sans que le 333e
y joue un rôle.
De Pont-à-Mousson, chaque jour, le poilu a entendu le canon de Verdun.
Il a pu suivre les péripéties de la lutte gigantesque. Il brûle d'envie
de venger les camarades de l'Armée de Verdun et de les égaler en gloire.
C'est plein d'enthousiasme qu'il s'embarque au début de Septembre pour
Verdun. Quelques jours plus tard, il entre en ligne, sur la rive droite,
en avant de la Batterie de l'Hôpital, à la Vaux-Régnier.
C'est le moment où la ruée allemande ayant fini par être enrayée puis
arrêtée, notre Commandement songe à attaquer à son tour pour reprendre
le terrain perdu.
Aussi le canon n'arrête-t-il pas de tonner. Attaques partielles et
contre-attaques se succèdent sans interruption de part et d'autre.
La vie est dure : combattre sans relâche, travailler aux tranchées,
organiser un terrain d'attaque, c'est le lot du régiment pendant le mois
de Septembre.
Il est chargé de la garde des tranchées au nord de la Batterie de
l'Hôpital, ouvrage annexe situé à l'ouest du Fort de Tavannes. If s'agit
seulement de tenir et c'est une rude tâche. Le terrain sur lequel se
trouve notre première ligne est récemment conquis, il est recouvert par
une ancienne tranchée ennemie retournée. Cette tranchée criblée d'obus,
entièrement bouleversée n'offre aucune continuité. Pas de boyaux
d'accès, pas de réseaux de fil de fer capables d'arrêter l'ennemi.
Or celui-ci ne prend pas son parti d'avoir échoué dans sa
tentative. Chaque jour ce sont des attaques partielles nous tenant dans
une perpétuelle alerte.
Le régiment n'en remplit pas moins sai mission « tenir »; il ne cède
rien et sur la gauche avance même ses lignes de façon sensible entre
Vaux-Régnier et Vaux-Chapitre.
Après un mois passé devant Verdun, le régiment est envoyé à
HargeviJIe, près de Bar-le-Duc, où il trouve un repos qu'il avait
largement mérité
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