Crottet
(Accueil)

BOULLAY Maurice
BROYER Antoine
BUIRON Eugène
CARRUGE Joseph
CHAFFURIN Pierre
CHARVIN Paul
CHARVIN Philippe
CHATELET Édouard Joseph
CORDIER Louis
FAILLET Jean Marie
FERRAND Joseph
GADIOLLET Antony Benoit
GERRET Claude
GRAND Jean Claude
JANIN Pierre
JANIN Benoit
LUC Henri
MANIGAND Claude
MARTINET Jean Claude
MICHAUD Benoit
MORIER Joanny Joseph
PELISSON Joseph
PONCIN Joseph
VAGNIER Michel
 

 

GADIOLLET Antony Benoit


Ses origines


Antony Benoit GADIOLLET est né à Crottet le 29/08/1884 au hameau des Dagaliers.
Son père Marie Antoine avait 32 ans et était cultivateur.
Sa mère Anne née LUC avait 28 ans.


 

Signalement


Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Antony Benoit GADIOLLET mesurait 1.58 m; il avait les cheveux et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Saint Jean sur Veyle 1896 - La Rollière -

 - Marie Antoinette née le 28/12/1879 mariée à Crottet le 20/08/1899 avec Jean Marie PONCIN résidant à Crottet et né dans cette commune le 25/12/1872.
 - Pierre né le 3/10/1881.
 - Antonine Thérèse née le 11/05/1883; décédée à Pont de Veyle le 11/12/1962.

Au moment du conseil de révision Antony Benoit exerçait le métier de cultivateur à Cormoranche.
Ses parents résidaient alors à Saint Jean sur Veyle.
Il est incorporé au 23e RI à compter du 9/10/1905.
Il est libéré le 28/09/1907.
Le 22/12/1907 il s'installe à Crottet.
Antony Benoit GADIOLLET se marie à Crottet le 24/11/1912 avec Victoire GUILLARD née à Crottet le 11/02/1891.
Le couple aura un fils Paul Marius né le 15/03/1914 et qui se mariera à Vonnas le 15/11/1947 avec Marcelle Joséphine FAVRE.

 

La guerre

Antony Benoit GADIOLLET est mobilisé le 3/08/1914 au 23e RI.
Il passe au 333e RI le 1/06/1916.
Il est tué le 29/10/1916 en avant de Verdun.
Il est inhumé à la Nécropole nationale Douaumont à Fleury-devant-Douaumont (55 - Meuse) tombe 1423

Historique 333e régiment d'infanterie


dont extraits :

Verdun

(SEPTEMBRE 1916-FEVRIER 1917)

Le grand drame .de Verdun s'est déroulé jusqu'ici sans que le 333e y joue un rôle.
De Pont-à-Mousson, chaque jour, le poilu a entendu le canon de Verdun. Il a pu suivre les péripéties de la lutte gigantesque. Il brûle d'envie de venger les camarades de l'Armée de Verdun et de les égaler en gloire.
C'est plein d'enthousiasme qu'il s'embarque au début de Septembre pour Verdun. Quelques jours plus tard, il entre en ligne, sur la rive droite, en avant de la Batterie de l'Hôpital, à la Vaux-Régnier.
C'est le moment où la ruée allemande ayant fini par être enrayée puis arrêtée, notre Commandement songe à attaquer à son tour pour reprendre le terrain perdu.
Aussi le canon n'arrête-t-il pas de tonner. Attaques partielles et contre-attaques se succèdent sans interruption de part et d'autre.
La vie est dure : combattre sans relâche, travailler aux tranchées, organiser un terrain d'attaque, c'est le lot du régiment pendant le mois de Septembre.
Il est chargé de la garde des tranchées au nord de la Batterie de l'Hôpital, ouvrage annexe situé à l'ouest du Fort de Tavannes. If s'agit seulement de tenir et c'est une rude tâche. Le terrain sur lequel se trouve notre première ligne est récemment conquis, il est recouvert par une ancienne tranchée ennemie retournée. Cette tranchée criblée d'obus, entièrement bouleversée n'offre aucune continuité. Pas de boyaux d'accès, pas de réseaux de fil de fer capables d'arrêter l'ennemi.

Or celui-ci ne prend pas son parti d'avoir échoué dans sa tentative. Chaque jour ce sont des attaques partielles nous tenant dans une perpétuelle alerte.
Le régiment n'en remplit pas moins sai mission « tenir »; il ne cède rien et sur la gauche avance même ses lignes de façon sensible entre Vaux-Régnier et Vaux-Chapitre.

Après un mois passé devant Verdun, le régiment est envoyé à HargeviJIe, près de Bar-le-Duc, où il trouve un repos qu'il avait largement mérité