Cruzilles
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CHARLET Jean Claude


Ses origines


Jean Claude CHARLET est né le 10/07/1887 à Cruzilles lès Mépillat au hameau de Mépillat.
Son père Benoit avait 44 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie née JANIN avait 39 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Claude CHARLET mesurait 1.58 m; il avait les cheveux brun et les yeux gris.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Cruzilles 1896 - hameau de Mépillat -

Julie Jeanne née le 4/07/1887 fille de Marie CHARLET (18 ans) et de père inconnu; se marie à Illiat le 23/11/1905 avec Jean Léon TANTON.


Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de cultivateur.
Il est exempté en 1909 pour "faiblesse générale".

Jean Claude CHARLET se marie à Laiz le 15/11/1913 avec Marie Antoinette GONOD ( née à Saint Cyr sur Menthon le 21/04/1894 au hameau des Mares; elle se remarie le 23/01/1920 avec Jean Claude ROUSSET et le 24/04/1935 avec Claudius BONHOMME; elle décède à Romanèche Thorins le 8/06/1979).
 

La guerre
 

Jean Claude CHARLET est classé "service armé" par le conseil de révision de Bourg du 28/11/1914.
Il est incorporé au 133e RI le 22/02/1915.
Il passe au 4e régiment de zouaves le 25/06/1915.
Il est blessé le 18/08/1916 à Maurepas (plaie à l'épaule droite).
Il est cité à l'ordre du régiment le 21/12/1917 : "zouave très dévoué, a toujours rempli avec courage les fonctions de chargeur malgré les plus violents bombardements."
Il passe au 9e régiment de tirailleurs le 1/07/1918.

Il décède le 29/08/1918 à l'ambulance 9/4 S P 236 (Royallieu dans l'Oise).
Il est inhumé à la nécropole nationale 'Royallieu' Compiègne (60 - Oise) Carré B sépulture 48.

Extraits 9e tirailleur.
Après un court repos, le régiment, à peine reconstitué, franchit l'Aisne, les 17 et 18 août, et entre dans la bataille devant Nampcel-sous-Touvent le 20, à 7 heures du matin.
Suivant de près le barrage roulant, les bataillons de tête progressent rapidement sur les pentes abruptes et boisées du ravin de Nampcel; ils traversent les marécages et, en dépit de la résistance de l'ennemi qui met en jeu de nombreuses mitrailleuses, ils enlèvent leur premier objectif (le bord nord du Ravin).
Le mouvement en avant devient alors excessivement difficile; le terrain est garni de mitrailleuses que les tirailleurs doivent réduire par leurs propres moyens. Enfin, après un effort considérable, malgré de fortes pertes; les vagues d'assaut parviennent vers midi au parallèle du Bourru et du Brutal d'où le feu de l'ennemi les empêche de déboucher.
Le 21, l'attaque continue. La résistance des Allemands devient de plus en plus opiniâtre; leurs mitrailleurs se font tuer sur place plutôt que de se rendre, leur artillerie déverse des milliers d'obus toxiques et explosifs sur les vagues d'assaut. Le brouillard très épais, le bois très touffu augmentent encore la difficulté de la progression. Mais la volonté des tirailleurs est supérieure à celle des Allemands : ils leur enlèvent une à une toutes leurs positions, et, à 9h 15, le village de Blérancourt est entre leurs mains.
A 17 heures commence la poursuite sur l'Ailette. Malgré la fatigue et la chaleur, malgré le bombardement par canons et par avions, les tirailleurs atteignent la lisière est du bois de Blérancourt et, dans la nuit, le ru du moulin de Presles.
Le 22, à 2h45, la poursuite recommence, lente par suite de la résistance qu'offrent les Allemands. Enfin, à 18h 30, le régiment est sur le canal de l'Ailette. Il s'y organise défensivement sous le feu de l'ennemi qui est fortement installé sur la rive droite du canal. Après ces trois journées ininterrompues de durs combats, les tirailleurs fatigués, mais encouragés par leurs succès, prêts à de nouveaux efforts, passent en réserve pour quelques jours.

Le 29, après avoir franchi le canal de l'Ailette et l'Ailette dont l'artillerie ne cesse de battre les points de passage, le régiment reprend sa place en première ligne, sur le front Champ-Courbesseaux.