BARDET
Claude Victor
Ses origines
Claude Victor BARDET est né le 1/06/1895 à Marsonnas au hameau de
Montcindroux.
Son père Joseph avait 45 ans et était cultivateur.
Sa mère Justine née LAMBERET avait 40 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude Victor BARDET mesurait 1.73 m; il avait les cheveux châtain et
les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Dommartin 1906 - Le Montjoy -
Liens Geneanet vers frères et soeur.
Recensement Dommartin 1911 - Le Montjoy -
Au moment du conseil de révision Claude Victor BARDET exerçait le métier
de boulanger.
La guerre
Claude Victor BARDET est incorporé au 171e RI à compter du 16/12/1914.
Il passe au 407e RI (10e compagnie) le 1/04/1915.
Il est tué le 17/09/1915 à 5 h 15 à Neuville Saint Vaast (Pas de
Calais).
Il est inhumé au
Carré militaire de Mont-Saint-Éloi (62 - Pas-de-Calais) tombe :
Carré 1, rang C, tombe 31.
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Historique du 407e régiment d'infanterie |
Le 8 juillet 1915, le 407e passait à la 130e D. I. et était presque
immédiatement appelé à relever dans le secteur du 3e C. A. (général
HACHE), sur le front de la Xe armée (général d'URBAL), des éléments de
la 6e D. I. vers
Neuville-Saint-Vaast, à la cote 123
A plusieurs reprises, en juillet, août et septembre 1915, le 407e tint
la ligne encore mal stabilisée depuis les récentes attaques. Il coopéra
largement aux travaux considérables ordonnés par le commandement pour
préparer une offensive prochaine.
Dans ce secteur, ravagé par les deux artilleries, les torpilles et les
engins de tranchée, obligés souvent de lâcher l'outil pour se défendre à
la grenade, les jeunes recrues du 407e R. I., malgré la résistance
opiniâtre de l'adversaire, parvinrent à établir et à tenir des
parallèles de départ dont certaines, dans le voisinage de la barricade
du Chemin-Creux des Carrières (face à l'ouvrage allemand des
Cinq-Chemins), arrivaient à 15 mètres de la ligne boche, tandis qu'elles
rendaient intenables à l'ennemi ses propres tranchées.
Travaillant sous la mitraille, au milieu des cadavres, les unités du
407e exécutèrent la tâche qui leur avait été confiée.
Relevé le 22 septembre, le 407e touchait ses casques au cantonnement de
Pénin et se mettait en marche au soir du 24 pour prendre part à l'action
générale projetée.
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