JOSSERAND
Jean Pierre Alphonse
Ses origines
Alphonse JOSSERAND est né le 23/05/1883 à Dommartin.
Son père
Claude Jean Marie avait 31 ans et était forgeron.
Sa mère Marie née BARDET avait 25 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Alphonse JOSSERAND mesurait 1.56 m; il avait les cheveux noirs et les
yeux marron.
Sa vie avant la guerre
Recensement Dommartin 1891 - Les Devets -
Sa mère décède à Dommartin le 1/12/1893; son père se remarie à Saint
Genis sur Menthon le 18/07/1894 avec Marie Joséphine ROUX.
Recensement Dommartin 1896 - Coberthoud - (Alphonse JOSSERAND devait
déjà être placé; à priori non à Dommartin car non trouvé sur le
recensement de Dommartin 1896)
Recensement Dommartin 1901 - Coberthoud -
Alphonse JOSSERAND est exempté en 1904 pour surdité.
Recensement Dommartin 1911 - Les Poyets -
La guerre
Alphonse JOSSERAND est engagé volontaire pour la durée de la guerre le
1/10/1914 au titre du dépôt du 35e RI.
Il passe au 171e RI le 14/02/1915.
Il est blessé par balle le 27/09/1915 à la ferme de Navarin (Champagne).
Il passe au 53e RI le 11/12/1915.
Il est blessé le 25/09/1917 à Verdun : plaie par balle face du cou.
Il décède le 25/09/1917 à 9 h 30 à l'ambulance 6/6.
Il est inhumé au
cimetière de Bevaux à Verdun Tombe 1358 (C8-R14).
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Historique du 53e RI |
Dont extraits : Tous les jours le bombardement est intense sur la
première ligne et sur l'arrière. Les postes de commandements et les
observatoires sont intenables. La liaison n'est possible que par
coureurs. Du 19 au 23, plusieurs coups de main sont vaillamment
repoussés par les unités du 53e.
Le 24, l'attaque est plus sérieuse. A l'aube, l'ennemi fonce sur nous
après une courte mais violente préparation d'artillerie ; il prend pied
dans les tranchées Vercingétorix et des Arvernes.
Une contre-attaque exécutée par des fractions des 5e, 7e et 9e
compagnies permet à nos petits postes de reprendre leurs emplacements. A
7 heures, la situation est complètement rétablie.
Le 53e s'était, dans ces circonstances, maintenu une fois de plus à
hauteur de sa réputation. Bientôt le besoin de relève se fit
profondément sentir. Les hommes étaient exténués par de nombreuses nuits
sans sommeil et le manque presque complet d'eau et de vivres. La relève
commença dans la nuit au 22 au 23 septembre. Le 1er bataillon resta
quelques jours au fort de Vaux et au ravin de Basil. |