BERRY Paul Louis Joseph
Ses origines
Paul BERRY est né le 25/05/1895 à Feillens au hameau de Limerol.
Son père François avait 30 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Claudine née GONOD avait 24 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Paul BERRY mesurait 1.73 m; il avait les cheveux brun et les yeux
marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Feillens 1911 - Limerol -
- Marie Delphine Olympe née à Feillens le 19/09/1891; mariée à Feillens le
27/01/1922 avec Jean François FROMENT.
- Julie Jeanne née à Feillens le 25/07/1898; mariée à Feillens le
5/06/1928 avec Louis François BERNOLLIN; décédée à Pont de Veyle le
11/06/1976.
Au moment du conseil de révision Paul BERRY exerçait le métier de
cultivateur.
La guerre
Paul BERRY est incorporé au 172e régiment d'infanterie le 16/12/1914.
Il passe au 97e régiment d'infanterie le 24/05/1915.
Il est tué le 16/06/1915 à Souchez.
Il est inhumé à la nécropole nationale Notre-Dame-de-Lorette
Ablain-Saint-Nazaire (62 - Pas-de-Calais) tombe Carré 50 Rang 4 Numéro
9906.
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97e régiment d'infanterie |
dont extraits :
A peine reformé, le 97 remonta en ligne, le commandement espérant
réussir plus complètement par la force, là où la surprise nous avait
procuré, le 9 mai, un si brillant succès. Mais l'allemand était sur ses
gardes, et à la puissance de notre artillerie, il opposa une
contre-préparation au moins égal en intensité, supérieur certainement au
point de vue des calibres employés. Les compagnies furent effroyablement
écrasées dans les tranchées mêmes de départ, certaines perdirent plus de
la moitié de leur effectif, mais tel était le sentiment du devoir,
l'esprit d'abnégation de tous au 97, que les vagues d'assaut, si l'on
peut appeler ainsi les groupes épars souvent sans chef, s'élancèrent le
16 juin à l'heure H dans la fournaise et dans la mort. Un cuisinier,
Chapuis, voyant un de ces groupes, composée de bleuets de la classe
1915, hésiter, prit un fusil et s'élança à leur tête. Mais isolés,
perdus dans la tourmente, renversés par les explosions et la fusillade,
les assaillants sont cloués sur le sol. Le 1er bataillon
est seul parvenu au cimetière de Souchez, il reste 3 jours et 3 nuits et
l'abandonne enfin, n'ayant plus ni munitions, ni vivre, réduit à 3
officiers et 100 hommes environ.
La bataille est terminée. Le rêve de la percée s'est évanoui, de dures
réalités lui succèdent.
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