Feillens
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CATHERIN Claudius Alphonse Benoit


Ses origines



Alphonse CATHERIN est né le 2/08/1893 à Feillens au bourg.
Son père Laurent avait 29 ans et était négociant.
Sa mère Madeleine née GALLION avait 23 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Alphonse CATHERIN mesurait 1.64 m; il avait les cheveux châtain et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Feillens 1911 - Hameau du Poux -

 - Antoine Claudius né le 17/10/1896 à Feillens; marié à Feillens le 2/10/1919 avec Jeanne DUBY; décédé le 28/04/1976 à Feillens.



Au moment du conseil de révision Alphonse CATHERIN exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé le 27/11/1913 au 5e bataillon de chasseurs à pied.

 

La guerre

Alphonse CATHERIN disparait le 22/08/1914 à Ingersheim (Haut Rhin).

Extraits historique du 5e BCP (gallica. bnf.fr)

Le 20 août, la 8Ie brigade, forte du 152e régiment d'infanterie, du 5e chasseurs, d'un groupe d'artillerie du 4", reçoit d'ordre de nettoyer le plateau d'Orbey et d'occuper les Trois-Epis. A 4 heures du matin, le bataillon quitte Munster à la suite du 152e et se dirige par Hohroth et Hohrothberg sur Giragouth. Le 152e se heurte à une petite résistance ennemie qu'il surmonte rapidement.
A 18 heures, le 5e installe son bivouac aux Trois-Epis, en liaison à gauche avec les 128 et 280 bataillons de chasseurs alpins. Les Allemands sentant des forces supérieures dans les régions d'Orbey et de la Fecht, se replient à l'est de Colmar.
Le 21 août, le 58 continue son mouvement en avant et va cantonner à Niedermorschwir. Le 22 au matin, le bataillon se dirige sur Turckheim par Ingersheim, laissant dans ce dernier village les ire et 56 compagnies sous le commandement du capitaine Lallemand.
A gauche de ces compagnies se trouve le 28e B. C. A, Ingersheim est situé au nord-nord-ouest de Colmar, à environ 3 kilomètres de cette dernière ville. Le village est protégé au sud par le cours !de la Fecht qui, à cet endroit, est assez large quoique peu abondante au mois d'août.
La route Colmar - Ingersheim franchit la Fecht par un pont de pierre qu'emprunte le chemin de fer à voie étroite Colmar - La Poutraye. La rive sud de la Fecht est bordée par une route allant à Turckheim; un bois de sapins d'une cinquantaine de mètres d'épaisseur longe la route sur 500 mètres environ. De l'autre côté du bois, des vignes hautes et touffues s'étendent jusqu'au faubourg d'Holgelbach.
Vers 10 heures du matin, une batterie de 210 allemande établie sur le terrain de manœuvre de Colmar entreprend un bombardement violent du pont d'Ingersheim et des rives de la Fecht.
Vers 11 heures, une brigade de landwehr bavaroise, composée des Ier et 26 régiments de landwehr, débouchant de Colmar, se porte le long de la route Colmar Trayserberg à l'attaque du village d'Ingersheim ; les 1re et 5e compagnies, alertées par les sentinelles, prennent immédiatement position le long de la Fecht et sur le pont où une barricade a été élevée. Le 286 bataillon de chasseurs prolonge à gauche les deux compagnies du 5e; le combat s'engage aussitôt.
Les Allemands se sont infiltrés dans le petit bois de sapins qu'ils occupent; à plusieurs reprises il tentent de s'emparer du pont, chaque fois les chasseurs rejettent l'ennemi à la baïonnette de l'autre côté de la route.
A 12 heures, le commandant Jacquemot reçoit l'ordre de contre-attaquer le flanc gauche de l'ennemi en se portant parallèlement à la route Turckheim - Ingersheim. Le reste du bataillon, rapidement rassemblé, se porte à l'attaque à midi 30. La 26 compagnie a pour mission de charger le flanc de l'ennemi; les chasseurs se lancent à l'assaut; les Allemands, surpris d'une attaque qu'ils n'ont pas prévue, hésitent, reculent et finalement battent en retraite dans une véritable 'déroute, abandonnant leurs armes et leurs mitrailleuses.
A 19 h. 30 environ, le combat est terminé.