Feillens
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FROMENT Jean Joseph


Ses origines

Jean Joseph FROMENT est né le 13/05/1887 à Feillens au hameau de Bey.
Son père Antoine avait 27 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeanne Marie née GALLION avait 25 ans.


 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Joseph FROMENT mesurait 1.65; il avait les cheveux blond et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.

 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Feillens 1896 - Bey -

 - Jean Marie né le 21/07/1888 à Feillens; marié le 15/01/1918 à Feillens avec Marie CATHERIN.
 - Joanny né le 13/11/1891 à Feillens; marié le 19/09/1919 à Bagé la Ville avec Marie Philomène Lucie MARGUIN; décédé le 26/03/1931.
 - Claude né le 27/11/1892 à Feillens; marié à Feillens le 8/04/1920 avec Marie Louise MONTERRAT; décédé le 13/07/1966 à Pont de Veyle.
 - Marie Henriette née le 18/03/1897 à Feillens; mariée à Saint Laurent le 12/04/1928 avec Alphonse TERRIAT.


Recensement Feillens 1906 - Bey - (son père est décédé le 26/01/1905).


Au moment du conseil de révision Jean Joseph FROMENT exerçait le métier de cultivateur à Feillens.
En 1908 et 1909 il est considéré comme ayant "un périmètre et un poids insuffisants".
Il est incorporé au 23e RI le 8/10/1909.
Il est maintenu service auxiliaire.
Il est libéré le 24/09/1911.
Avant guerre il est toujours à Bey.


Liste électorale Feillens 1914.

 

La guerre


Jean Joseph FROMENT est classé service armé par la commission de réforme de Bourg le 4/11/1914.
Il est incorporé au 171e régiment d'infanterie le 24/11/1914.
Il est tué le 22/03/1915 au combat du bois du chamois sur la commune de Badonviller (Meurthe et Moselle).
Il est inhumé à la Nécropole Nationale de Badonviller (54 - Meurthe-et-Moselle) tombe 1006.

Historique du 171e régiment d'infanterie.

Dans les premiers jours de Mars, le 171e se porte sur Vaucouleurs où il embarque à destination de St-Clément (M.-et-M.) Après quelques jours de repos à Azerailles et à Plin le régiment livre le 22 Mars le combat de la ferme du Chamois (Est de Badonviller).

D'un élan superbe, le 3e Bataillon se porte à l'assaut des tranchées allemandes ! pénètre dans les réseaux de fil de fer la cisaille à la main, mais que peut le courage contre ces obstacles matériels Les mitrailleuses font des vides nombreux parmi les vagues de tirailleurs. On creuse, on s'accroche au sol. Le 171e n'abandonne jamais le terrain conquis ! Les actes d'héroïsme ne se comptent plus, la citation du soldat Cornesse n'est-elle pas une belle preuve du courage poussé jusqu'aux limites du sublime : « S'est porté vaillamment à l'attaque d'une tranchée ennemie, s'est accroché aux réseaux et, blessé de 5 balles y est resté pendant quatre jours, sous le feu, buvant son urine, jusqu'à ce qu'on ait pu le dégager. Ramené dans la tranchée, a crié « Vive la France » et a dit à son Colonel qui le félicitait : J'y retournerai quand vous voudrez ».