GUILLON Joanny
Ses origines
Joanny GUILLON est né le 3/09/1890 à Feillens au hameau de Brux.
Son père Jean François avait 37 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie née BERCHARD avait 35 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Joanny GUILLON mesurait 1.72 m; il avait les cheveux châtain foncé et
les yeux verdâtre.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Feillens 1901 - Brux -
- Jeanne Marie née le 19/01/1881 à Feillens à Brux; mariée le 2/05/1904 à
Feillens avec Laurent Marius PARISET (voir fiche);
remariée le 21/05/1919 à Feillens avec François BILLOUDET.
Au moment du conseil de révision Joanny GUILLON exerçait le métier de
cultivateur.
Il est incorporé au 44e régiment d'infanterie le 7/10/1911.
Il est libéré le 8/11/1913.
Liste électorale Feillens 1914.
La guerre
Joanny GUILLON est mobilisé le 2/08/1914 au 44e RI (2e compagnie).
Il est tué au combat de Bouillancy dans la région de Saint Soupplets du
6 au 9/09/1914.
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Historique du 44e RI |
dont extrait :
Au moment où les organisations allemandes cèdent, le 44e est appelé
vers Bouillancy ; c'est là que la division porte tout son effort. En
plein combat, le régiment prend sa place, s'engage aussitôt et chasse
les Allemands du village un instant réoccupé par eux. Les 7, 8 et 9
septembre, ont lieu les durs combats dont devait dépendre le sort du
pays. En vain, en ces jours sans repos, en ces nuits sans sommeil,
pendant lesquels, poitrine contre poitrine, luttent deux adversaires
également acharnés, chercherait-on un fait d'armes isolé. Conscients de
la grandeur de leur rôle et de leur responsabilité devant l'histoire,
les hommes du 44e se battent contre un ennemi sans cesse renforcé, sous
le feu d'une artillerie formidable, malgré la soif, malgré la faim, car
tout ravitaillement est devenu impossible ; tous se battent mus par
cette seule idée : Vaincre ; et, dans l'excitation du combat, chacun est
devenu un héros. Enfin, le 9 septembre dans la soirée, les routes à
l'horizon se couvrent de nuages de poussière : les lourds convois, les
échelons d'artillerie fuient précipitamment vers le nord : les Allemands
vaincus abandonnent le combat. La première victoire de la Marne est un
fait accompli.
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