Garnerans
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MONTFORT Jacques Claudius


Ses origines


Jacques MONTFORT est né le 13/10/1891 à Garnerans.
Son père Antoine avait 24 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie née ROZIER avait 22 ans.
Antoine et Jacques Claudius n'étaient pas frères ou cousins (schéma réalisé à partir de Geneanet).

Antoine MONTFORT (1866 - 1936)

 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
jacques MONTFORT mesurait 1.68 m; il avait les cheveux blond et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.

 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Garnerans 1906 - Les Leynards -

Alphonse : né le 19/12/1894 à Cormoranche sur Saône; marié le 8/05/1920 à Saint Didier sur Chalaronne avec Félicité GAY; décédé le 7/10/1967 à Macon.


Au moment du conseil de révision Jacques MONTFORT exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé à compter du 10/10/1912 au 133e RI.

 

La guerre

Jacques MONTFORT disparait le 30/07/1916 entre station et bois Brossette (Somme).
Il est prisonnier au lazaret Ohrdruf en Allemagne.
Il décède d'une méningite le 23/07/1917 au Reslaz Erfurt.
Il est inhumé au cimetière d'Erfurt tombe 194.

Historique 133e régiment d'infanterie

dont extraits :
Enfin, le 29 juillet, vers 22 heures, arriva brusquement en première ligne l'ordre d'attaque pour le lendemain, au petit jour. Le jour « J » serait le 30 ; l'heure « H », 5 heures 45. Notre artillerie se taisait et ce silence inaccoutumé étreignait les cœurs. Mais vers minuit, les canons allemands se réveillèrent et commencèrent à battre systématiquement nos positions. C'est sous les obus que se placèrent les unités d'attaque, que se distribuèrent les vivres et les munitions d'assaut. Enfin notre artillerie entama à son tour le branle. A l'éclatement des 105 fusants autour de nous se mêlait le bruissement soyeux de nos 75 qui allaient faire terrer les Saxons.
Le régiment devait attaquer en liaison à droite avec un régiment mixte de zouaves et de tirailleurs, à gauche avec le 23e. Les limites de la zone d'attaque étaient les suivantes : à gauche, la corne sud ouest du bois de Hem, puis une ligne fictive allant de cette corne au bois des Ouvrages et au point 440 de la deuxième position allemande ; a droite, la route Hem-ferme de Monacu. L'assaut devait être poussé sans arrêt jusqu'à l'objectif final, la tranchée de Hanovre, le long de la route de Maurepas-Cléry.
Quant aux bataillons d'assaut, ce seraient le 2e à droite, le 3e à gauche. Le Ier bataillon qui restait en réserve viendrait tenir, aussitôt l'assaut déclenché, les positions de départ des deux autres bataillons : Ire compagnie derrière le 2e bataillon, 2e compagnie derrière le 3e bataillon. La 3e compagnie demeurerait en réserve de brigade.
A 5 heures 45, l'attaque se déclencha sur tout le front franco-britannique au nord de la Somme, sur un terrain coupé de bois, de chemins creux et de carrières, propice dès lors à la défense. Nos soldats se jetèrent en avant sous les rafales de 75 qui miaulaient au-dessus des têtes. Le barrage de l'artillerie ennemie vint s'écraser derrière eux. Mais un épais brouillard empêcha les sections d'auto-canons et d'automitrailleuses d'assurer la progression, en aveuglant les résistances ennemies qui se dévoileraient.
A gauche, le 3e bataillon (capitaine Piébourg), collant aux obus, entra dans le bois de Hem, s'empara de la Carrière en pipe, atteignit le Tortillard et la station de Hem. L'arrêt d'abord prévu sur la voie ferrée avait été expressément interdit par le dernier ordre : il s'agissait d'atteindre, d'un seul élan, sans se préoccuper des voisins, l'objectif final : les 9e et 11e compagnies poussèrent donc droit devant elles, sur le bois des Ouvrages, égrenant sur leurs traces les groupes de nettoyage qui s'occupèrent de fouiller fossés, boqueteaux, chemins creux où s'abritait le Boche. La 10e atteignit, de son côté, la lisière est du bois de Hem, éparpillant aussi derrière elles ses nettoyeurs, puisque, sous prétexte d'économiser des forces, on imposait aux mêmes unités la double tâche de progresser au pas de charge et de nettoyer......






Cimetière de Garnerans
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