Illiat
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LASSARA Francisque Camille


Ses origines
 

Francisque Camille LASSARA est né le 8/08/1895 à Illiat au hameau de Combabonnet.
Son père Jacques avait 46 ans et était cultivateur.
Sa mère Françoise née ROBIN avait 34 ans.




 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Il mesurait 1.65 m; il avait les cheveux noir et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Illiat 1906 - hameau de Combabonnet -

Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de cultivateur.

 

La guerre


Il est incorporé à compter du 16/12/1914 au 133e RI.
Il passe au 153e RI le 26/05/1916 puis au 154e RI le 17/06/1916.
Il est évacué pour œdème de la main gauche le 21/10/1916.

Francisque Camille est tué le 16/04/1917 au N O de Berry au Bac.
Il a été cité à l'ordre du régiment le 20/04/1917 : "Belle conduite au feu le 16/04/1917 ".
Croix de guerre avec étoile de bronze - Médaille militaire à titre posthume.
Il a été inhumé le 19/04/1917 au cimetière de Bouffignereux (Aisne) Carré 4 n° 31.
Il a été transféré à la Nécropole Nationale 'PONTAVERT' Pontavert (02 - Aisne) tombe 2744.

154e régiment d'infanterie

dont extraits :
Le reste du régiment quitte le bivouac le 16 à 2 heures. Après une marche difficile par nuit noire à travers bois, chacun tenant, pour ne pas se perdre, le pan de la capote de son prédécesseur, on arrive au bois des Geais où les éléments sont divisés en deux colonnes qui agiront séparément : la colonne de droite sous le commandement du lieutenant-colonel CHOLLET comprend les 1re, 9e, C. M. 1, C. M. 2, C. M. 3 et le peloton de 37 ; celle de gauche, formée des 10e, 11e et de la section franche, est sous les ordres du commandant THIERCELIN. Le passage de l'Aisne, qui causait quelque appréhension, s'effectue sans encombre vers 7 heures sur des passerelles et sur le grand pont de Berry-au-Bac, malgré un sérieux arrosage de l'artillerie ennemie.
A 8 h.15, la colonne de droite se porte en avant, colonel en tête, à la suite du 267e qu'elle doit appuyer ; elle traverse l'ouvrage du roi de Saxe, première position allemande, et continuant sa marche sous un bombardement d'artillerie de gros calibre qui fera rage toute la journée, atteint la face est du camp de César et les tranchées des Bornes et du Pylône sur la deuxième position. Là se trouvent arrêtées et entassées confusément de nombreuses fractions sans chefs du 267e et du 332e. Après une sommaire remise en ordre, on retourne hâtivement les tranchées conquises, on les garnit de mitrailleuses, et lorsque vers 16 heures l'ennemi tente une contre-attaque, il trouve devant lui des gens prêts à le recevoir. Malheureusement, à 16 h.30, le lieutenant-colonel CHOLLET, qui s'est établi dans les premières lignes, est blessé mortellement par un obus dans la tranchée du Pylône. Le commandant LENOIR prend le commandement du régiment. La colonne de gauche avait été gênée considérablement dans son mouvement par le feu des mitrailleuses.
A 13 heures, elle est mise à la disposition du 267e et rétablit une situation encore incertaine dans le bois des Consuls qu'elle arrive à dépasser.
A 17 h.30, un nouvel essai de progression générale réalise une légère avance sans pouvoir cependant venir à bout du bois du Centurion dont les défenses sont intactes. Pendant ce temps, les cinq compagnies d'accompagnement ont suivi les chars d'assaut dans leurs nombreuses vicissitudes. Il y a eu des moteurs surchauffés, des chars en panne, d'autres incendiés. Les tanks ont été violemment pris à partie par l'artillerie, et les difficultés rencontrées n'ont pas permis de réaliser l'horaire prévu. Cependant, sur la gauche, les chars disponibles pénètrent profondément dans les lignes allemandes et prennent part dans l'après-midi à une attaque de la troisième position vers le bois Claque-Dents ; mais, vers la droite ils ne parviennent pas à dépasser la deuxième position. Les compagnies stoppent avec eux et s'organisent sur le terrain conquis, tandis que quelques détachements ramènent vers l'arrière les chars encore en état de fonctionner.
Le lendemain, ces unités sont rassemblées dans le boyau de la Louve et rejoignent le régiment.