Illiat
(Accueil)

BAILLARD A
BILLON A
BODILLARD J
BOUCHY B
BOUCHY Cl
BOUCHY F
BOUQUILLAT N
CHAPELAND J
CHAZOT J F
CORMORECHE Claude
DARBON Louis Joseph
DESCHER M
DESSAINTJEAN J h
DIOCHON J
DRUGUET J
DRUGUET P
GARNIER J
GENETIER F
GENETIER P
GOIFFON Claude
GUILLON J
LACROIX M
LASSARA Cl
MONNIER Claude
PAGNON B
PAGNON J M
PERROT L
RIGAUD J C
RIVET J
TATON Clément Joseph
 

 

RIVET Jean André Marie


Ses origines


Jean RIVET est né le 30/11/1894 à Perrex au hameau de Montanet.
Son père André avait 22 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie née GAILLARDON avait 19 ans.

 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean RIVET mesurait 1.55 m; il avait les cheveux châtain et les yeux jaune.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.

 

Sa vie avant la guerre


Au moment du conseil de révision il exerçait le métier d'agriculteur à Marlieux.
Son père était domicilié à Illiat et sa mère à Marlieux.


Recensement Marlieux 1911 - En Gras -

Son frère Julien : né le 12/05/1909; marié à Sandrans le 28/11/1953 avec Stéphanie JAROS; décédé à Balbigny (Loire) le 22/11/1986.



Recensement Illiat 1911 - Logis de Bresse -
 

La guerre

Jean RIVET est incorporé le 1/09/1914 au 5e régiment d'infanterie coloniale.
Il disparait au N O de Souain (Marne) le 25/09/1915.
Son décès sera fixé à cette date.

5e régiment d'infanterie coloniale

dont extraits :
Le 24 septembre au soir, toutes les unités du régiment sont en place pour la grande offensive qui doit se déclencher le lendemain matin.

Offensive du 25 Septembre
Dès l'aube, la préparation d'artillerie, qui dure depuis deux ou trois jours, se fait de plus en plus intense. Des batteries de 58 participent activement à là destruction de la première ligne ennemie et des défenses accessoires.
A 9 h. 15, les premières vagues franchissent le parapet et s'élancent, la baïonnette haute. Les Allemands déclenchent alors un bombardement d'une extrême violence sur les tranchées et sur la Ain (rivière au nord de Souain).
Malgré les pertes sensibles, la progression est très rapide.
Nos soldats franchissent les tranchées sans s'y arrêter; des fractions spéciales désignées d'avance parcourent rapidement les positions conquises et y font de nombreux prisonniers.
Les ouvrages de Magdebourg et du Palatinat sont enlevés, ainsi que la tranchée Hindenburg, avec le concours d'éléments de la 10e division d'infanterie coloniale, qui ont occupé sur la droite le boyau Von-Bulow. A partir de ce moment, nos troupes ne rencontrent que peu d'obstacles.
L'ennemi, démoralisé, abandonne ses positions presque sans combat. A 11 heures, après avoir franchi successivement les tranchées du Sérail et des Viennoises, le Ier bataillon occupe, avec le 6e régiment colonial, la tranchée des Vandales. Le tir de l'artillerie ennemie est presque complètement arrêté et la plaine à l'ouest de la route de Souain à Somme-Py est couverte de troupes françaises progressant à découvert.
Malheureusement, à 11 h 15, notre artillerie, mal renseignée, tire sur la tranchée des Vandales. La liaison est impossible à établir par signaux à cause du brouillard, il faut envoyer un coureur. Mais le tir continue et nos troupes, éprouvant des pertes sérieuses, doivent se reporter en arrière, ce qui permet aux Allemands de réoccuper en forces la tranchée des Vandales.
A 17 h. 30, les premiers éléments du 6e corps d'armée arrivent sur la ligne de feu. Notre Ier bataillon, soutenu par un bataillon du 6e colonial et un bataillon du 54e régiment d'infanterie, reçoit l'ordre de s'emparer de la tranchée des Vandales, en liaison sur la route de Souain à Somme-Py avec les éléments de gauche de la 10e division coloniale, qui attaquent la ferme de Navarin.

Les dispositions à prendre ne permettent de commencer l'opération qu'à la nuit tombante. Le terrain n'a pu être reconnu suffisamment pour que les troupes puissent y manœuvrer dans l'obscurité. La préparation d'artillerie est presque nulle. Accueillie par un feu violent de mitrailleuses et d'infanterie, l'attaque ne réussit pas. Le régiment bivouaque sur place, dans le bois « 21 » et à la lisière sud du bois « 14 » ; le 2e bataillon, qui a combattu avec la colonne de gauche, rejoint dans la soirée et dans la nuit.

A 20 heures, le colonel Dhers prend le commandement de la brigade, en remplacement du général Colonna d'Istria, appelé au commandement de la 10e D. I. C., après la mise hors de combat de son chef, le général Marchand. Le commandant Rouyer prend le commandement du régiment.

Le 26 septembre, à 14 heures, le régiment reçoit l'ordre de se replier sur les bois « 23 » et « 25 », pendant que des unités du 6e corps attaquent les tranchées de Lubeck et des Vandales.