ORGERET François
Ses origines
François ORGERET est né le 20/09/1891 à Messimy.
Son père Gaspard avait 38 ans et était cultivateur.
Sa mère Madeleine née BOUCHER avait 35 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
François ORGERET mesurait 1.64 m; il avait cheveux noirs et les yeux
jaune vert.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Messimy 1896 - Les Bonnevières -
Recensement Messimy 1911 - Les Bonnevières -
François ORGERET était célibataire.
Sa fiche du conseil de révision indique la profession de cultivateur.
La guerre
François ORGERET décède à Cuperly le 26/09/1915 suite à des blessures de guerre.
Il est inhumé à la nécropole nationale "Mont-Frenet" à La Cheppe dans la
Marne (51) tombe 382.
Il est mort le même jour que Antoine BAILLY.
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Historique du 44e régiment d'infanterie. |
dont extraits :
"Le 16 août, la 14e division (général CREPEY) est transportée en
Champagne et prend position au nord de Jonchery-sur-Suippes. Cette
région va devenir un secteur d'attaque et, pendant un mois, le 44e
travaille de jour et de nuit à l'organisation du terrain. L'attaque de
la 4e armée est fixée au 25 septembre.
Le 26, à 5 heures, le colonel rassemble les débris de ses deux
bataillons et se met à leur tête : c'est l'avance de quatre kilomètres
au milieu des sapinières fortifiées et rapidement enlevées. A 10 heures,
les patrouilles de tête se heurtent à la deuxième position. Les
renseignements de reconnaissance font ressortir la puissance des
organisations ennemies : quarante mètres de réseaux de fil de fer
intacts protègent à contre-pente les tranchées allemandes ; quelques
fortins hérissés de mitrailleuses flanquent la ligne. Le colonel monte
rapidement l'attaque, désigne lui-même les objectifs à ses officiers ;
l'assaut est fixé à 14 h.30.
Pour assurer jusqu'au bout son action personnelle, il accompagne la
première vague qui débouche à son signal et franchit d'un bond la crête
derrière laquelle se trouve la position ennemie. A ce moment, une
mitrailleuse allemande dissimulée en avant des fils de fer se révèle
brusquement et s'acharne sur le groupe. Le colonel tombe mortellement
atteint. Tout est fauché à l'entour. Le médecin-chef BEAULIES, averti,
se précipite et n'arrive que pour tomber lui même frappé d'une balle au
front. Refusant tout secours, le colonel BOUFFEZ encourage de la voix
les vagues d'assaut qui le dépassent. Les éléments d'attaque, la plupart
sous les ordres des sous-officiers, continuent la progression, enlèvent
un centre de résistance et pénètrent dans la ligne ennemie sur plusieurs
points. Pendant quatre jours, ils devaient y résister à toutes les
contre-attaques. Pendant ce temps, le 2e bataillon, engagé le 26 sous
les ordres du général commandant la 28e brigade, enlève entièrement la
deuxième position sur un front de 700 mètres. Malgré la mort de son
chef, le commandant GILQUIN, et la mise hors de combat de presque tous
ses cadres, il s'y maintient en dépit des réactions de l'ennemi jusqu'au
29 septembre. Au cours de cette attaque, le régiment a perdu son colonel
et ses trois chefs de bataillon tués et quarante officiers tués ou
blessés. Il a fait quatre cents prisonniers et s'est emparé de plusieurs
batteries et d'un grand nombre de mitrailleuses. "
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