BUATHIER Jean Marie
Ses origines
Jean Marie BUATHIER est né le 27/11/1893 à Neuville les Dames au hameau
de Chanloup.
Son père Jean avait 35 ans et était cultivateur.
Sa mère Claudine née VAVRILLE avait 28 ans.
Ses parents se sont mariés à Neuville les Dames le 18/11/1887.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie BUATHIER mesurait 1.73 m; il avait les cheveux châtain foncé
et les yeux jaune foncé.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Neuville les Dames 1896 - Chez Pognat -
- Marie Joséphine née à Neuville les Dames le 2/10/1888; mariée le
22/12/1904 à Mézériat avec Marie Joseph GAILLARDON; décédée à Vonnas le
23/02/1968.
- Marie Augustine née le 16/11/1890 à Neuville les Dames; mariée le
19/11/1911 à Polliat avec Jean Marie Auguste Hyppolite BAILLET; décédée
le 20/04/1947 à Péronnas.
- Jeanne Marie Joséphine née le 21/02/1892 à Chanloup Neuville-les-Dames;
mariée le 19/09/1919 à Vonnas avec Maurice Benoit Elisée BAILLET;
décédée le 2/11/1965 à Vonnas.
Recensement Neuville les Dames 1901 - Chez Pognat -
Recensement Mézériat 1906 - Montfalcon -
Recensement Mézériat 1911 - Meurnant -
Au moment du conseil de révision Jean Marie BUATHIER exerçait le métier
de cultivateur.
Il est incorporé au 44e RI le 28/11/1913.
La guerre
Jean Marie BUATHIER est tué au combat d'Autrèches (Oise) du 20 au
22/09/1914.
Son décès sera fixé au 20/09/1914 par le tribunal de Trévoux le
20/05/1920.
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Historique du 44e RI |
Dont extraits : Le 9 septembre dans la soirée, les routes à
l'horizon se couvrent de nuages de poussière : les lourds convois, les
échelons d'artillerie fuient précipitamment vers le nord : les Allemands
vaincus abandonnent le combat. La première victoire de la Marne est un
fait accompli.
Le 44e poursuit l'ennemi sans lui laisser aucun répit.
Le 12, il attaque des arrière-gardes qui couvrent le passage de l'Aisne,
les force à reculer et franchit la rivière à Vic-sur-Aisne ; toute la
division s'installe sur la rive droite. Les jours suivants, malgré de
furieuses contre-attaques allemandes, le régiment s'accroche aux
plateaux qui dominent la vallée de l'Aisne. Des combats incessants se
livrent, avec des alternatives d'avance et de recul, pour la possession
des ravins de Bout, de Vaux et d'Autrèche.
Dans la nuit du 13 au 14, le 1e bataillon, complètement cerné et séparé
du régiment, réussit, par des feux habilement conduits, à rejeter
l'ennemi sur les baïonnettes du 3e bataillon qui jette à terre une
grande partie des assaillants. Le 20, au petit jour, les Allemands
surprennent les unités en pleine relève : un instant débordé, le
régiment réussit à reprendre pied sur le plateau de Sainte-Léocade où il
s'établit solidement suivant les ordres reçus.
Quelques engagements lui permettent ensuite d'améliorer ses positions
et, jusqu'en décembre, il organise l'occupation, prépare le terrain dont
il a la garde pour la résistance ou pour l'attaque. Puis il se porte sur
le plateau de Vingré qu'il occupe pendant quelques semaines jusqu'au
moment où il est ramené au repos dans la région de Villers-Cotterêts.
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