Montceaux
(Accueil)

BALLOFY Benoit
BERTHIER Claude
BERTHiER Louis
CAILLAT Louis
CHARRIN Joseph
CHEVALIER Pierre
CHEVROLAT Claude
CHIGNARD Auguste
COTILLON Jean Baptiste
GARNIER Benoit
GARNIER Pierre
MOREL Claude Benoit
OVISTE Antoine
PERRON Jean
PONCET Gaspard
PONTET Claudius
ST MAURICE François


MOREL Claude Benoit

Ses origines

Claude MOREL est né le 6/12/1884 à Saint Trivier sur Moignans.
Son père, Benoit, était âgé de 26 ans et exerçait le métier de boulanger.
Sa mère Marie, née GIROUD avait 20 ans et était repasseuse.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude Morel mesurait 1.62 m; il avait les cheveux bruns et les yeux également.
Au niveau instruction générale il était classé 1 2 3 : sait lire, écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre


Recensement Saint Trivier sur Moignans 1896 - Place de la bascule -


Recensement Saint Trivier sur Moignans 1901 - Place Saint Antoine -

 - Marie Renée Perrina née à Saint Trivier sur Moignans le 15/02/1895; mariée à Villefranche le 18/02/1928 avec François Marie GAIDON; décédée à Villefranche le 11/02/1958.

Sa fiche du conseil de révision indique la profession de vannier.
Au moment du conseil de révision Claude MOREL était toujours domicilié à Saint Trivier sur Moignans.
Il est ajourné un an pour faiblesse.
Il est incorporé au 44e régiment d'infanterie le 8/10/1907 et libéré le 11/07/1908.
Il est domicilié à Troyes (Aube) au 83 rue des 3 armes en juin 1913 et 9 place de Saint Nizier à partir du 30/03/1914 (chez Tintrelin).
Claude MOREL était célibataire.
 

La guerre

Claude MOREL est mobilisé le 3/08/1914.
Il décède le 23/09/1914 de blessures de guerre à l'hôpital Saint Charles à Saint Dié.
 

Historique du 23e RI

dont extraits :

"Le 17, après une lutte rapprochée livrée dans un terrain très difficile le 1er bataillon prend pied au col du Chariot ; le 18, le 2e bataillon atteint la ferme La Côme. Quant au 3e bataillon, après avoir appuyé dans la journée du 18 les progrès du 2e, il vient bivouaquer derrière le 1er bataillon au col du Chariot.
Mais, la résistance de l'ennemi s'accentue de jour en jour ; on sent que l'on est arrivé au contact même des positions sur lesquelles les Allemands ont décidé de tenir à tout prix et les laborieuses attaques prononcées du 19 au 22 septembre seront généralement infructueuses.
Le 19, à 8 heures du matin, le Régiment attaque la position d'Hermanpère en descendant du sommet de l' Ormont par des pentes boisées, rocheuses et très abruptes, qui rendent difficiles la cohésion et les liaisons ; l'attaque est menée, a droite, par le 3e bataillon, qui marche sur le col d'Hermanpère ; à gauche, par le 2e bataillon, qui cherche à tourner les fermes du même nom en prenant pour objectif la lisière sud du bois des Faites. Le 3e bataillon atteint les abords du col, mais s'y heurte à des tranchées vigoureusement défendues. Le 2e bataillon, en butte à des feux de flanc et d'écharpe ne peut pas sérieusement progresser. Le froid et la pluie, l'impossibilité de préparer convenablement les repas, ajoutent leur influence déprimante à celle causée par la violence des bombardements ; il faut s'arrêter et la journée du 20 est uniquement employée à s'organiser sur les positions atteintes.
Et pourtant, le 21 septembre au matin, le 23e attaque encore sur les mêmes objectifs ; mais la troupe est à bout on n'avance pas.
Le 22, le 2e bataillon (commandant de Chassey) tente un dernier effort, au point du jour, pour aborder la lisière du bois des Faîtes ; il se heurte à des tranchées bien garnies et éprouves les pertes les plus cruelles. Le commandant de Chassey tombe mortellement frappé, le commandant de la 7e compagnie (capitaine Bus) est très gravement blessé.
Le bataillon décimé doit refluer vers ses positions de départ (ferme La Côme, lisière nord de la forêt d'Ormont). "
   
  L'Ormont

V

^