Remarque préliminaire :Il y a un doute sur les renseignements
fournis sur cette page.
Une recherche sur le nom "LACARELLE" sur le fichier des morts pour la
France donne les résultats suivants :
On ne retrouve la correspondance à la fois sur le prénom et sur l'année
du décès que sur le premier de la liste.
Toutefois la consultation des documents concernant Antoine LACARELLE né
le 24/04/1885 ne font aucune référence à Montmerle.
LACARELLE
Antoine
Ses origines
Antoine LACARELLE est né le 24/04/1885 à Chauffailles dans la Saône
et Loire.
Son père Pierre LACARELLE avait 27 ans et sa mère Marie Antoinette, née
CORNELOUP avait 26 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Antoine LACARELLE mesurait 1.64; il avait les cheveux et les sourcils
châtains et les yeux gris.
Au niveau instruction générale il a été classé "3" : "Possède une
instruction primaire plus développée".
Sa vie avant la guerre
Il était célibataire.
Sa fiche du conseil de révision indique la profession de menuisier.
Il a été incorporé au 134e régiment d'infanterie le 8/10/1906; il est
libéré le 25/09/1908.
La guerre.
Il est rappelé le 11/08/1914 au 99e régiment d'infanterie.
Il disparait le 28/08/1914 à Saint Dié dans les Vosges.
La date du décès sera fixée au 28/08/1914 par une décision du tribunal
de Charolles le 8/10/1920.
|
Faits de guerre du 99e régiment d'infanterie |
dont extraits (http://chtimiste.com) Le 19 août, le 1er
bataillon reçoit l'ordre de marcher sur Schirmeck par le col du Perreux.
Arrivé au Champ du Feu, il est reçu par une vive fusillade et une
violente canonnade. Il se replie vers Fouday et Rothau.
Le 3e bataillon marche sur Waldersbach, Bellefosse et Belmont où il
livre des combats furieux. Les soldats de la 9e compagnie sous le
commandement du capitaine Vallade, aidés par deux sections de la 12e,
arrêtèrent pendant tout un jour en rase campagne, l'avant-garde d'un
corps d'armée saxon, en marche sur Fouday, l'obligèrent à une attaque
méthodique de la position par un déploiement de son infanterie et d'une
imposante artillerie.
Le 21 août, c'est le combat de Rothau où le 1er bataillon lutte jusqu'à
la mort.
Puis accablé par le nombre mais non battu, le régiment se replie pied à
pied, faisant payer chèrement à l'ennemi le terrain qu'il lui abandonne.
Le 23 août le 99e commence une retraite sur Saales, par Saint-Blaise et
le village de Saulxures où l'Etat-Major, le 3e bataillon et une partie
du 2e vont passer la nuit du 23 au 24.
Au matin du 24, la bataille s'engage, la fusillade est serrée. Un
brouillard épais gêne les opérations et fait que le 256e R.I. placé dans
des tranchées en arrière du 99e ouvre à son tour un feu violent. Le
régiment pris entre deux feux subit des pertes sérieuses et se replie
(Le lieutenant-colonel Martinet est tué lors de ce combat, remplacé par
le commandant Arbey, commandant le 2e bataillon).
La frontière sera à nouveau franchie, les allemands suivant nos
arrière-gardes, pénètreront en France de plusieurs kilomètres, entreront
à Saint-Dié le 27, tandis
que le régiment, franchissant le pont sur la Meurthe, s'arrêtera à la
Bolle.
Ils finiront par être arrêtés vers Rougiville et le Haut-Jacques. La
situation restera sans changement jusqu'après la grande victoire de la
Marne qui entraînera un repli général de l'ennemi sur tout le front.
Dans un nouveau bond, le régiment maintenant le contact, poursuit
l'ennemi et lui inflige des pertes. Il emprunte à nouveau la route
suivie au cours de la retraite et est accueilli à bras ouverts par les
habitants des villages libérés.
|