Montmerle
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SUTTY François


Ses origines

François SUTTY est né le 10/03/1873 à Montmerle.
Son père Jean avait 40 ans et exerçait la profession de voiturier.
Sa mère Claire, née BEAUDET avait 37 ans. (le prénom de sa mère est différent : noté Clarice au lieu de Claire)
François et Nicolas SUTTY étaient frères.
Ils habitaient rue d'Amareins.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.et les yeux également châtains.
François SUTTY mesurait 1.66 m; il avait les cheveux et les sourcils châtains.
Au niveau instruction générale il était classé "1 2 3" : sait lire, écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre


Sa fiche du conseil de révision indique la profession d'agriculteur.
François SUTTY est ajourné 1 an pour "faiblesse" et classé dans les services auxiliaires en 1896.
Il habite 212 rue Nationale à Villefranche en 06/1897 puis Jassans-Riottier en 01/1906.
Il revient s'installer à Montmerle.


Liste électorale Montmerle 1910.

-
Recensement Montmerle 1911 - Rue de Lurcy -


Liste électorale Montmerle 1914.

François SUTTY était célibataire.
 

La guerre

François SUTTY est incorporé au 55e régiment d'infanterie le 4/01/1915 puis passe au 54e RI le 21/04/1915.
Il va ensuite au 74e régiment territorial d'infanterie le 18/09/1917.
Il disparait et est fait prisonnier le 27/03/1918 au chemin des Dames.
Il est interné en Allemagne.
Il décède d'une dysenterie le 3/10/1918 au lazaret de Lamsdorf.

Sépulture
Lieu de sépulture Sarrebourg (57 - Moselle, France)
Nom du site de sépulture : nécropole nationale 'Prisonniers de guerre 1914-1918'
Type de sépulture : tombe individuelle
Numéro: de la sépulture 8837

Camp de Lamsdorf *
Historique du 74e R I**
   

* dont extraits
À l'origine, les Prussiens avaient établi un camp d'artillerie à côté de la petite localité de Lamsdorf en 1864.
Lors de la guerre franco-prussienne de 1870, le camp fut transformé en camp de prisonniers pour accueillir les prisonniers de guerre français. Entre 3 500 et 4 000 Français furent internés à Lamsdorf. En date de 2008, un carré français dans le grand cimetière du camp abrite la tombe de 52 soldats français morts en détention.
Durant la Première Guerre mondiale, 90 000 soldats séjournèrent dans le camp et 6 300 d'entre eux moururent et furent enterrés dans le cimetière. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, les nazis organisèrent à Lamsdorf l'un des plus grands camps de prisonniers avec les Stalag VIII-B, 318/VIII-F et 344. Stalag VIII signifie camp de prisonniers de la 8e région militaire. Environ 300 000 prisonniers1 furent détenus durant cette période dont 200 000 soldats russes.

** dont extraits
http://chtimiste.com/

Le 74 R.I.T. dispersé depuis plus de huit mois, sur un front d’environ 30 kilomètres par petites unités, occupés à des travaux de toute nature, reçoit l’ordre, vers la fin du mois de mars, de se rassembler pour instruction, dans la région de Longueval – Villiers en Frayères, à environ 10 kilomètres au sud de la position du Chemin des Dames.
Par suite des opérations militaires qui se déroulent au Nord de l’Oise, la période d’instruction ne dura que quelques jours.
Le 31 mars, le régiment est porté en avant. Deux bataillons occupent en première ligne le centre du Chemin des Dames, entre les points de Courteçon et la position au Nord de Braye en Laonnois; le troisième bataillon est placé en réserve, aux environs de Verneuil Courtonne. Autour de rôle, les bataillons viennent en réserve l’instruction, commencée à Lognueval fut poursuivie d’une façon intensive.