Replonges
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TRICAUD François
VERCHER Joanny
VOISIN Jean Benoit










 

 

BROYER Philippe


Ses origines
 


Philippe BROYER est né le 20/03/1898 à Replonges au Puits Guillermin.
Son père Pierre avait 41 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Claudine née VANNET avait 19 ans.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Philippe BROYER mesurait 1.70 m; il avait les cheveux châtain et les yeux marron.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Replonges 1911 - hameau du pain blanc -

 - Francisque né à Replonges au Puits Guillermin le 2/02/1897; marié à Replonges le 18/10/1919 avec Amélie CHAMPANAY.
 - Maxime né le 22/02/1902 à Replonges au hameau de La Libouteuse; marié à Replonges le 9/05/1925 avec Françoise Angèle FELIX.
 - Marcel né le 22/11/1911 à Replonges au hameau du Putet; marié le 21/02/1935 à Dommartin avec Yvonne Augustine CHOSSAT.


Au moment du conseil de révision Philippe BROYER exerçait le métier de cultivateur.
 

La guerre


Philippe BROYER est incorporé à compter du 2/05/1917 au 48e régiment d'artillerie de campagne.
Il passe au 30e régiment d'artillerie de campagne le 26/03/1918.
Il décède de ses blessures le 22/07/1918 à 16 h à l'ambulance 2/13 S P 73 à Epernay (Marne).

30e régiment d'artillerie de campagne

dont extraits :
Bataille d'Epernay. — Poursuite jusqu'à la Vesle (13 Juillet-Août 1918) Le 14 juillet, l'Allemand sûr de vaincre avait franchi pour la seconde fois la Marne, la rivière fatale. L'heure va sonner et pour la deuxième fois, le destin va se prononcer contre lui.
La 9e D. I. est rappelée à l'activité pour prendre sa part dans la victoire. Elle débarque à Epernay et entre en ligne à l'ouest de Dormans le 17 juillet. Le 30e est transporté en camions et prend position au sud et au nord de la Marne, à hauteur de Cumières, où la 9e D. I. fixe d'abord l'ennemi, puis par une série d'attaques acharnées en liaison à gauche avec la division Marchand, à droite avec les Anglais, le décolle enfin le 37 et le contraint à un premier recul sur Romigny.
Période de tirs continuels et de ravitaillements laborieux sans arrêts, sans. abris, sous la pluie et les bombardements, bien dure pour le 3oe, mais incomparablement plus encore pour les fantassins. La 9e D. I. voit disparaître 3.000 hommes de ses effectifs par le feu, les gaz et les fatigues.
Le 30e est alors mis à la disposition de la 14e D. I. qui, par dépassement de k 9e D. I. se lance à la poursuite. De ses positions aux abords de La-Neuville-aux-Larris, il brise les résistances de l'ennemi à Ville-en-Tardenois, retrouvant avec bonheur ses qualités manœuvrières de lai guerre de mouvement et méritant qu'un ordre de la 146 division signale « son intervention rapide et sa large contribution « à accentuer le repli de l'ennemi ».
Derrière la 10e D. I. qui vient d'assurer la relève, le 30e fait des bonds successifs au camp de Romigny, à Savignysur-Ardre; il prend enfin position dans la nuit du 2 au 3 août, sur les pentes au sud de la ferme Montazin, pour appuyer le franchissement de la Vesle à hauteur de Jonchery.