Replonges
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CHAMPANAY Louis Antoine


Ses origines

Louis CHAMPANAY est né le 25/04/1896 à Farges (Canton de Tournus Saône et Loire).
Son père Louis Philippe avait 23 ans et était cultivateur.
Sa mère Françoise née VERDELET avait 22 ans.


 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Louis CHAMPANAY mesurait 1.70 m; il avait les cheveux châtain et les yeux jaune.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Farge les Macon 1911 - Le bourg -

 - Maurice CHAMPANAY.



Liste électorale Replonges 1914. (la famille est arrivée à Replonges et réside au hameau du Putet.)



Au moment du conseil de révision Louis CHAMPANAY exerçait le métier de cultivateur.
 

La guerre

Louis CHAMPANAY est incorporé au 44e RI le 9/04/1915.
Il disparait le 12/08/1916 au bois de Hem à l'Est de Curlu (Somme).
Présumé prisonnier son décès sera finalement fixé au 12/08/1916 par le tribunal de Bourg le 6/05/1920.

Historique du 44e RI

Dont extrait :
Le 21 juillet, la division est transportée sur la Somme où l'on se bat déjà depuis quelques jours. Le 44e est à l'avant-garde. Dès le 9 août, deux compagnies du bataillon VIGNAUD attaquent le bois de la Pépinière, au nord de Cléry.
C'est le capitaine LAMARQUE qui est à leur tête, un vieux soldat de 58 ans, qui a voulu servir dans un régiment de l'active ; il tombe mortellement blessé en plein assaut.
Le 11 août, le 2e bataillon s'engage contre le bois de Hem. Le bois tout entier et un chemin creux qui le borde ont été fortifiés comme un réduit : partout des abris, quelques-uns en maçonnerie ; partout des nids de mitrailleuses qu'en raison du terrain l'artillerie ne peut parvenir à contrebattre efficacement.
Vers 10 heures, de la parallèle où ils attendent avec impatience le moment de l'assaut, les hommes bondissent, alignés comme pour un défilé. C'est la belle guerre à la française, le mouvement, l'offensive. Les Allemands se défendent en désespérés. Leur feux de flanc prennent le 2e bataillon à revers et nos pertes sont lourdes ; mais elles sont payées au centuple.
Le bois de Hem est enlevé et, le lendemain, lorsque les 1e et 3e bataillons font le passage de ligne pour attaquer à leur tour, c'est un sol jonché de débris de toutes sortes qu'ils traversent, où les cadavres allemands forment d'horribles tas.
Le régiment a pour objectif un système de défense sur le sommet d'une croupe qui barre l'accès d'un long ravin. L'organisation est étayée par un chemin creux qui constitue une place d'armes de choix pour l'ennemi. Mais une préparation d'artillerie formidable bouleverse les organisations adverses ; les vagues d'assaut progressent rapidement, les mitrailleuses crépitent. A toute allure, nos hommes ont envahi les tranchées.
350 Allemands se rendent, et les défenseurs qui restent sont cloués sur place, à la baïonnette, dans un corps à corps furieux. L'adversaire réagit, sort de ses places d'armes, contre-attaque. Mais toutes les précautions sont prises : mitrailleuses, fusils mitrailleurs, canons de 37 sont braqués vers le ravin d'où part la contre-attaque. Sous ce feu d'enfer, les bataillons ennemis s'arrêtent, tourbillonnent et disparaissent.