NALLET Philibert
Ses origines
Philibert NALLET est né le 3/10/1885 à Replonges au hameau du Suc.
Son père Jean Marie avait 24 ans et était cultivateur.
Sa mère Claudine née GOLIN avait 27 ans.
Jean et Joannes NALLET étaient frères; Philibert NALLET était leur
neveu.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Philibert NALLET mesurait 1.66 m; il avait les cheveux châtain foncé et
les yeux gris bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Replonges 1896 - La grande charrière -
- Marie Antoinette née le 26/09/1892 au hameau de la grande charrière.
Au moment du conseil de révision Philibert NALLET exerçait le métier de
cultivateur.
Il est incorporé au 23e RI le 8/10/1906.
Il est libéré le 25/09/1908.
Il est classé service auxiliaire pour mauvaise dentition.
Philibert NALLET se marie le 11/08/1910 à Replonges avec Emilienne CADOT
demeurant à Saint Albain (Saône et Loire) et née le 2/08/1895 à Saint
André en Bresse.
Recensement Replonges 1911 - La Teppe -
Le couple a eu un fils Emmanuel Claude Pierre né le 6/06/1913 au hameau
de la Teppe; décédé le 26/06/1974 à Macon.
Liste électorale Replonges 1914.
La guerre
Philibert NALLET est maintenu service auxiliaire par la commission de
réforme de Bourg du 4/11/1914.
Il est mobilisé le 30/11/1914 au 23e RI.
Il est classé service armé par la commission de réforme de Dole du
4/08/1915.
Il est tué le 29/08/1916 près de Hem (Somme).
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Historique du 23e RI |
dont extraits : Placé d'abord en réserve de la 14 e division, il
exécute, pendant quatre nuits consécutives (du 20 au 25 août), des
travaux d'organisation que le feu de l'ennemi rend particulièrement
difficiles et périlleux (8 tués et 58 blessés pour les quatre nuits de
travail). Puis; dans la nuit du 24 au 25 août, il relève le 42e RI. sur
la position : tranchée de Celles et tranchées des Crabes (2e et 3e
bataillon), 1er bataillon en réserve au
bois de Hem.
Malgré la fatigue causée par les travaux des nuits précédentes, le moral
reste bon et l'ardeur des hommes toujours aussi élevé. Dès la première
nuit, des reconnaissances sont entreprises : l'une d'elles peut
constater que les tranchées adverses sont fortement occupées.
Le 26, la compagnie de droite du régiment appuie une attaque locale de
ses voisins et s'établit 150 mètres en avant de sa position initiale.
Pendant les journées du 26 août au 1er septembre, les travaux de
préparation d'attaque sont poussés activement dans des conditions
particulièrement difficiles. Le bombardement des premières lignes et des
réserves est continuel et cause de lourdes pertes : 66 tués et 25
blessés.
La pluie survenant, ensevelit littéralement les hommes dans la boue.
Pluie et bombardement rendent (a titre de renseignement, sur plusieurs
corvées de 10 a 15 hommes apportant les aliments, 3 ou 4 a peine
arrivent aux compagnies), le ravitaillement très difficile, les hommes
mangent froid et mal , ce ne sont plus que des loques couvertes de terre
et de boue. Malgré cet état physique déplorable, ces conditions de vie
miséreuses, l'effort est si admirable que chaque soir des patrouilles
sortent des lignes. Elles font preuve d'un tel mordant, que chaque jour
de nouveaux prisonniers sont ramenés dans nos lignes (un officier le 30,
deux hommes le 31 et le 1er).
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