Saint Cyr sur Menthon
(Accueil)
BAZONNARD Joseph
BÉGUET Jean
BERNARD Alphonse
BERNOLLIN Jean
BOBILLON Adolphe
BROYER François
BROYER Pierre
BUCLET Eugène
BUET Claudius
CATHERIN Jean Claude
DECHAUD Paul
DOUVRE Jules
DUBOIS Prosper
DUBY Pierre
DUCHEMIN Léon
FERRAND Jean Marie
FEUILLET Alexandre
GIVORD Athanase
GRAND Claude
GUILLET Jean Marie
LANDRIX Joseph
LAPALUS Alphonse
MANIGAND Louis
MANIGAND Pierre
MANZIAT Julien
MARÉCHAL Léon
MARTINET Claude
MEUNIER Joseph
MEUNIER Maurice
NEVEUX Ernest
PAGET Claude
PELLETIER Alexandre
PELLETIER Jules
PELLETIER Léon
PELLETIER Victor
POBELLE Jean Marie
PONTHUS Marie Benoit
POUILLAT Jules
RABUEL Clément
ROZIER Pierre Louis Michel
THIVANT Benoit Alexandre
VOLLAND Laurent
|
PELLETIER Victor Claudius
Ses origines
Victor PELLETIER est né le 25/09/1895 à Saint Cyr sur Menthon au hameau
des Mirtanges.
Son père
Joseph avait 51 ans et était cultivateur.
Sa mère
Jeanne Marie née BROYER avait 41 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Victor PELLETIER mesurait 1.70 m; il avait les cheveux châtain et les
yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint Cyr sur Menthon 1896 - Loèze -
Recensement Saint Cyr sur Menthon 1911 - Travernay -
Au moment du conseil de révision Victor PELLETIER exerçait le métier de
cultivateur.
La guerre
Victor PELLETIER est incorporé le 16/12/1914 au 44e RI.
Il passe au 133e RI le 2/02/1916.
Il est cité à l'ordre du régiment le 13/04/1916 : "S'est spontanément
proposé pour prendre part le 14/03/1916 à l'exécution d'un coup de main
contre un petit poste ennemi dont tous les occupants ont été faits
prisonniers."
Il est tué le 21/03/1917 au nord de Reims à Cauroy les Hermonville.
Il est inhumé au cimetière communal de Cormicy.
Il est transféré à la
nécropole nationale La maison bleue Cormicy (51 - Marne) tombe 2917.
|
Historique du 133e régiment d'infanterie. |
Depuis le début de mars, les Allemands bombardaient continuellement
le bastion d'Arcole, démolissant le jour les réseaux que l'on réparait
la nuit. Notre artillerie avait l'ordre de ne pas riposter ni faire de
représailles, pour ne pas dévoiler ses emplacements. Les fantassins
n'avaient qu'à « encaisser » et à réparer au mieux ce que démolissaient
les Boches.
Un premier coup de main ennemi échoua le
10 mars. Les charges d'explosifs transportées par les assaillants
éclatèrent dans leurs mains, à la grande joie des nôtres.
Le 21 mars, à la chute du jour, l'ennemi en tenta un second. Après le
bombardement habituel du matin, l'après-midi avait été calme. Tout à
coup, à 18 heures 10, un encagement d'obus de gros calibres s'abattit
sur le bastion d'Arcole, les flanquements voisins et la route 44.
Derrière un barrage roulant extrêmement dense, deux « stosstrupp »,
débouchant en même temps que les premiers obus, franchirent nos réseaux
disloqués.
L'un, arrivant par le fond du Rabasse, tomba sous le barrage de grenades
lancées par le poste du sergent Delbos (caporal Marvier, soldats Rigault
et Jullien). Il se replia. L'autre se jeta sur les sentinelles restées
dans la tranchée de surveillance, bouleversée par le bombardement et où
l'on n'avait laissé que des guetteurs. Une lutte rapide s'ensuivit, au
cours de laquelle le soldat Peyrat fut tué, les autres sentinelles
maîtrisées et enlevées. Le lieutenant Magnien, qui était de quart et
qui, aux premiers obus, s'était précipité vers ses guetteurs, se heurta
aux Allemands, essuya deux coups de pistolet et reçut une grenade qui le
cribla d'éclats. Il fut renversé ; le stosstrupp, qui parcourait la
première ligne au pas gymnastique, le crut mort et, sans s'attarder
davantage, dévala la pente qui descendait vers la tranchée allemande
(bastion du Luxembourg), au moment où les sections de la 11e compagnie
débouchaient à la contre-attaque. La première ligne fut réoccupée. Il y
avait trois tués, dont deux par le bombardement, cinq blessés et cinq
disparus (les guetteurs ).
Extrait des pertes du 133e RI.
|