Saint Didier / Chalaronne
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BRUZIAUX Emile


Ses origines


Le site Mémoires des Hommes ne cite qu'un seul soldat mort pendant la guerre de 14 - 18 portant le nom de BRUZIAUX.
Il s'agit de BRUZIAUX Emile Fernand tué en 1918 année qui figure bien sur le monument aux morts de Saint Didier.



Aucun lien trouvé entre Emile BRUZIAUX et Saint Didier Sur Chalaronne.
 



Emile BRUZIAUX est né le 18/08/1883 à Autreville dans l'Aisne.
Son père Jean François Prosper avait 32 ans et était manouvrier.
Sa mère Marie Amélie VITRY avait 27 ans.


 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Emile BRUZIAUX mesurait 1.73 m; il avait les cheveux châtain et les yeux gris bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.

 

Sa vie avant la guerre


Au moment du conseil de révision (1903) il exerçait le métier de manouvrier.
A cette époque il vivait à Chauny; Sa mère vivait également à Chauny; son père était décédé.
Il bénéficie d'une dispense en tant que fils ainé de veuve.
Il est incorporé au 45e RI le 14/11/1904; il est libéré le 23/09/1905.
Il réside à Sinceny et Chauny.
Il se marie à Chauny le 22/11/1913.

 

La guerre

Emile BRUZIAUX est mobilisé le 3/08/1914.
Il passe au 99e RI le 12/05/1918.

Il est tué à Vrigny dans la Marne le 9/06/1918.

Source : chtimiste.com

Des renforts arrivés de régiments dissous (dont le 348e RI ) vont grossir nos rangs.

Encore quelques jours pour faire plus ample connaissance et déjà le bruit se répand que nous allons relever dans le secteur des Monts. Une nouvelle attaque allemande foudroyante dans sa rapidité nous obligera à changer de direction. Après quelques étapes rendues des plus pénibles par la longueur, la chaleur, le chargement des hommes, nous arrivons dans la Montagne de Reims.

Le 1er juin, à 19 heures 45, un marmitage renforcé de torpilles s'acharne sur la côte 240. Le boche bouscule notre première ligne, prend pied sur le plateau, pénètre jusqu'aux sections de réserve. Dans ces conjonctures tragiques, le capitaine COSTE, commandant le 3e bataillon, ses officiers et gradés payant de leur personne, donnant l'exemple vivant du sang-froid, rallient les hommes égaillés mais dociles. Sous le feu des mitrailleuses qui balayent le plateau, la contre-attaque se développe, farouche, au fusil, à la baïonnette, corps à corps, sans merci et sans quartier, où le boche est vaincu. Pas de prisonniers valides, des cadavres ennemis jalonnent le terrain de combat. Le reste des assaillants dévale les pentes du nord. Des prisonniers blessés et des mitrailleuses sont capturés, la position rétablie dans son intégrité mais au prix des plus grands sacrifices.

La cote 240, pilier de la défense de Reims, était encore à nous.

Les journées des 6 et 9 juin seront encore marquées par de violentes attaques ennemies pour essayer de nous enlever la côte 240. C'est grâce à la résistance acharnée du 1er bataillon, sous le commandant du capitaine PIASTRI, que le 43e colonial, en liaison avec la 1ère compagnie de ce bataillon, a pu contre-attaquer et reprendre la cote 240, qu'il venait de perdre une heure avant.

C'est au cours d'une des nombreuses attaques de l'ennemi que la section de mitrailleuses du sergent DUTERTRE de la C.M.1 entourée de tous côtés par l'ennemi continue le feu avec ses pièces et ses mousquetons paralysant ainsi l'avance allemande et permettant à un régiment voisin de lancer une contre-attaque qui réussit pleinement.