Saint Didier / Chalaronne
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LORIN André


Ses origines


André LORIN est né le 16/10/1879 à Saint Didier sur Chalaronne au hameau du Haut Mizériat.
Son père Jean Claude avait 50 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeanne Marguerite née FALCONNET avait 37 ans.

 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
André LORIN mesurait 1.70 m; il avait les cheveux et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et compter.

 

Sa vie avant la guerre



Recensement Saint Didier 1896 - hameau Haut Mizériat -
André LORIN qui avait 17 ans en 1896 ne figure pas dans ce recensement.

Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de cultivateur.
Il est ajourné un an en 1900 pour faiblesse.
Il est incorporé au 60e RI le 15/11/1901 et libéré le 19/09/1903.

André LORIN se marie le 4/07/1906 à Mogneneins avec Marie MILLOT née le 13/10/1883 à Mogneneins.


Recensement Saint Didier 1911 - hameau du Haut Mizériat -

Francisque LORIN se mariera à Amareins le 11/04/1944 avec Jeanne DUCROZET. Il décède à Belleville (Rhône) le 1/06/1950.

 

La guerre


André LORIN est mobilisé le 14/08/1914 au 55e régiment territorial d'infanterie.
Il passe au 163e RI le 21/06/1917.

Il disparait le 13/08/1917 au sud ouest d'Ailles (Aisne).
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Trévoux le 24/08/1921.

 

Nous nous rendons au Chemin des Dames.
Le 31, nous faisons étape sur Longueval et Villers en Prayère; le lendemain sur Œuilly et les Creutes Marocaines.
Partout la ruine, partout la destruction. Nous ne sommes cependant qu'à l'arrière des lignes.
Nous restons en réserve quelques jours.
Le 9 Août nous relevons le 215e au secteur de Cerny.
La relève s'effectue en plein bombardement et à travers des boyaux démolis et détrempés par les pluies.
A un moment donné, plus de boyau ; ce ne sont que des trous d'obus remplis d'eau.
On arrive péniblement en première ligne, après des pertes sérieuses.

Nous sommes sur le Chemin des Dames !

Nous prenons nos emplacements. Il fait nuit. Notre ligne est une suite de trous d'obus où nous pataugeons dans l'eau.
Les Boches sont à 20 ou 30 mètres, par là-devant.
Tout le monde veille..
Les mitrailleuses rasent le parapet ; les obus tombent un peu partout. Il faut cependant se reconnaître dans son secteur.
Les loques que nous relevons se hâtent de partir.

Le Succès du 10 Août.

Notre premier jour de secteur est marqué par 'un brillant succès. Les 1re et 2e Compagnies reçoivent l'ordre de s'emparer dans l'après-midi de la tranchée de Franconie pour régulariser notre ligne. Cette tranchée constitue la première ligne ennemie.
A 18 heures, après un tir de préparation les 2 Compagnies s'élancent bravement et en un seul bond atteignent la tranchée boche. Après un combat acharné où de nombreux Allemands tombent tués ou blessés, nos poilus s'emparent de la tranchée, font 7 prisonniers vivants et. organisent la position.
L'adversaire tente deux contre-attaques; elles sont énergiquement repoussées.
Ce joli succès vaut au 1er Bataillon les chaudes félicitations du Général Lebrun.
Le lendemain, l'ennemi tente une nouvelle contre-attaque pour essayer de réparer son échec de la veille.- Elle se brise encore contre notre résistance. Les Allemands subissent de grosses pertes.

Ce même soir les 5e et 7e Compagnies effectuent, à la faveur de la nuit, une avance de 50 mètres sur 300 mètres de large, occupent deux points et s'emparent de la sortie no 2 du «tunnel de l'Yser». Elles creusent aussitôt malgré le bombardement une tranchée pour relier la tranchée Brahm au boyau de Boulogne.

Le 13, vers 4 heures 15, après notre relève de Bataillon, l'ennemi, sans préparation d'artillerie, précédé de lance-flammes attaque brusquement les tranchées de Franconie et de la Fourragère.

Devant la soudaineté de l'attaque et la supériorité du nombre, nos troupes se replient pied à pied et perdent 20 mètres de terrain après avoir mis cependant les «flammenwerfer» hors de combat. Les sections de réserve du 3e et 1er Bataillon contre attaquent aussitôt sous la direction de leur commandant de Compagnie et l'opération brillamment conduite permet, malgré une résistance très vive de l'ennemi, de rétablir notre position initiale.
La lutte a duré 6 heures.
Les troupes ont fait preuve d'un allant merveilleux.