CRUD Claude Antoine
Ses origines
Claude CRUD est né le 12//1895 à Saint Etienne sur Chalaronne au bourg.
Son père Claude avait 32 ans et était chapelier.
Sa mère Claudine née MOREL avait 29 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Il mesurait 1.69 m; il avait les cheveux châtain et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement saint Etienne 1901 - Le bourg -
Recensement saint Etienne 1906 - Le bourg -
Son père décède le 30/01/1910.
Au moment du conseil de révision il exerçait le métier d'agriculteur.
Il est engagé volontaire pour 5 ans le 4/10/1913 à la mairie de Bourg au
titre du 28e régiment de Dragons.
La guerre
Claude CRUD passe au 106e régiment d'infanterie.
Il est cité à l'ordre du régiment le 24/01/1916 "Cavalier énergique;
a toujours fait preuve de beaucoup de calme et de sang froid au feu. A
déjà été cité à l'ordre de la division. A été blessé le 24/01/1915 d'un
éclat d'obus à la tête. Est sorti sur sa demande le 7 janvier avec des
camarades pour aller chercher les crps de soldats français gisant le
long du réseau de fil de fer. A réussi à ramener un cadavre qu'il a
ensuite inhumé en arrière de nos lignes."
Il est tué le 23/06/1916 dans le secteur de Tavannes (Meuse)
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106e régiment d'infanterie |
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dont extraits : le 23 à 5 heures 30
l'assaut est donné à la batterie de Damloup.
L'ennemi avait compté sans le stoïcisme de nos soldats
qu'il croyait décimés et démoralisés par sa préparation
d'artillerie. Accueillis par des rafales de grenades, par le feu
rapide de nos fusils et des 3 mitrailleuses qui subsistent sur
8, criblés par nos 75 qui prévenus à temps par nos fusées ont
déclenché leur barrage, les fantassins allemands redescendent
rapidement la pente que parsèment de nombreux cadavres. L'ennemi
se venge de son échec en redoublant la violence de son
bombardement.
La crise s'atténue cependant ; la liaison est assurée avec
les éléments à notre gauche. Le colonel peut se reconstituer une
réserve avec deux compagnies du 245e (100 hommes au total) et
les débris de la 8° compagnie (1 sergent et 40 hommes) qui lui
sont renvoyés. Dans la soirée de nouvelles infiltrations
ennemies signalées débouchant du fort de Vaux et du village de
Damloup causent une nouvelle alerte, mais aucune attaque ne se
produit. On apprend que le bataillon Nivelle du 132e est resté
isolé au S. - E. du fort de Vaux, débordé, presque cerné. Dans
la nuit des volontaires du 106e vont lui porter des plis de la
brigade et de l'eau.
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J M O du 23/06/1916
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