Saint Etienne
(Accueil)

BARBET Louis
BARRET Claude
BAS Claude
BATAILLARD Antoine
BERGER Jean Claude
BERTHIER Jean Claude
BROYER Aimé Maurice
BUCHAILLE Pierre
CHARBONNEL Jean
CORNIER Etienne
CRUD Claude
CUZIN Jean Marie
DALMET Charles
DE CLAVIERE Joseph Pierre
DEPIAT Benoit Philibert
DURET Antoine
FALCONNET Jean Claude
FROMENT Claude
FROMENT Jean
GATY Jean Marie
GIMARET Claude
GIMARET Philibert
GOIFFON Joseph Jean Pierre
GOLLIARD Edouard
GUERIN François
GUERRIER François
GUILLON Jean
GUILLON Michel
JOLY Joseph Marius
MANIN Jean
MARGUIN Etienne
MEILLIER Jean Marie Henri
MERLE Jean
MOLLETON Jean
MONTRADE Jacques
MOULLOUD Benoit
PERNALON Claude
PERRET Jean Claude
PIROUD Alexandre
PRAVIEUX Joanny Benoit
REVEL François
RIGAUD Antoine
ROGNARD André
ROZIER Claude
SALLET Joseph
SALLIN Étienne
SALLIN Félix
TAPONAT François
TRICHARD François
VALERON Joseph
VIGOUREUX Antoine

 

CRUD Claude Antoine


Ses origines


Claude CRUD est né le 12//1895 à Saint Etienne sur Chalaronne au bourg.
Son père Claude avait 32 ans et était chapelier.
Sa mère Claudine née MOREL avait 29 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Il mesurait 1.69 m; il avait les cheveux châtain et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre




Recensement saint Etienne 1901 - Le bourg -


Recensement saint Etienne 1906 - Le bourg -


Son père décède le 30/01/1910.

Au moment du conseil de révision il exerçait le métier d'agriculteur.
Il est engagé volontaire pour 5 ans le 4/10/1913 à la mairie de Bourg au titre du 28e régiment de Dragons.
 

La guerre
 

Claude CRUD passe au 106e régiment d'infanterie.
Il est cité à l'ordre du régiment le 24/01/1916 "Cavalier énergique; a toujours fait preuve de beaucoup de calme et de sang froid au feu. A déjà été cité à l'ordre de la division. A été blessé le 24/01/1915 d'un éclat d'obus à la tête. Est sorti sur sa demande le 7 janvier avec des camarades pour aller chercher les crps de soldats français gisant le long du réseau de fil de fer. A réussi à ramener un cadavre qu'il a ensuite inhumé en arrière de nos lignes."

Il est tué le 23/06/1916 dans le secteur de Tavannes (Meuse)
 
106e régiment d'infanterie
dont extraits :

le 23 à 5 heures 30 l'assaut est donné à la batterie de Damloup.

L'ennemi avait compté sans le stoïcisme de nos soldats qu'il croyait décimés et démoralisés par sa préparation d'artillerie. Accueillis par des rafales de grenades, par le feu rapide de nos fusils et des 3 mitrailleuses qui subsistent sur 8, criblés par nos 75 qui prévenus à temps par nos fusées ont déclenché leur barrage, les fantassins allemands redescendent rapidement la pente que parsèment de nombreux cadavres. L'ennemi se venge de son échec en redoublant la violence de son bombardement.

La crise s'atténue cependant ; la liaison est assurée avec les éléments à notre gauche. Le colonel peut se reconstituer une réserve avec deux compagnies du 245e (100 hommes au total) et les débris de la 8° compagnie (1 sergent et 40 hommes) qui lui sont renvoyés. Dans la soirée de nouvelles infiltrations ennemies signalées débouchant du fort de Vaux et du village de Damloup causent une nouvelle alerte, mais aucune attaque ne se produit. On apprend que le bataillon Nivelle du 132e est resté isolé au S. - E. du fort de Vaux, débordé, presque cerné. Dans la nuit des volontaires du 106e vont lui porter des plis de la brigade et de l'eau.
 

 



J M O du 23/06/1916