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dont extraits :
HARTMANNSWILLERKOPF-REHFELSEN. — Le 20 septembre, c'est sur
l'Hartmannswillerkopf que, pour reprendre les positions enlevées
à un régiment voisin, les 2e et 3e compagnies précédées d'une
section du génie comme cisailleurs, s'élancent; arrêtées par un
violent barrage de grenades, elles se cramponnent au sol, font
des barrages de sacs à, terre et, , malgré le manque de
munitions, ne perdent pas un pouce de terrain. Le 15 octobre, le
régiment occupant le secteur de Rehfelsen perd quelques éléments
de tranchées. Les 4e et 6e compagnies du 15e, alors au repos,
contre-attaquent et, malgré une résistance acharnée de l'ennemi,
reprennent la majorité du terrain.
Le lendemain, l'ordre arrive de reprendre à tout prix le
sommet de l'Hartmann, dont l'ennemi s'est emparé. Le reste du
bataillon, cantonné à, Moosch, monte en ligne, et, malgré le feu
des mitrailleuses, les lre et 5e compagnies, appuyées par la 2e
compagnie, s'élancent magnifiquement, occupent et dépassent les
positions de première ligne allemandes, en faisant 50
prisonniers, et dégagent une compagnie d'un corps voisin,
entourée depuis vingt-quatre heures par l'ennemi. Le sommet de
l'Hartmann reste entre nos mains, malgré les bombardements
furieux et les contre-attaques de l'ennemi.
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