Saint Etienne
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PERRET Jean Claude dit MAGNON


Ses origines


Jean Claude PERRET est né le 1/08/1885 à Saint Etienne sur Chalaronne.
Sa mère Marie CHARRIN avait 24 ans.
Il a pris le nom PERRET dit MAGNON suite au mariage de sa mère avec Joseph PERRET dit CHARRIN le 21/11/1889.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Claude PERRET mesurait 1.55 m; il avait les cheveux châtain et les yeux gris bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 : sait lire et écrire.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Baneins 1896 - hameau La Teppe -

Au moment du conseil de révision (1905) il exerçait le métier de cultivateur à Baneins.
Ses parents résidaient également à Baneins.
Il est ajourné un an en 1906 pour "périmètre et poids insuffisants".
Il est incorporé au 42e RI à compter du 8/10/1907; il est libéré le 25/09/1909.


Recensement Baneins 1911 - Les Bilons -


Les bilons


- Marie née le 13/01/1891 se marie à Baneins le 27/09/1909 avec Gaspard Gilbert GIRAUD; elle se remarie avec Gabriel CATINOT.
- Benoit est né le 17/03/1893; il est tué à Saint Soupplets en septembre 1914.
- Catherine se marie à Baneins avec Pierre ROMAND le 1/01/1916; le couple a eu une fille (avant mariage) Marie Louise née le 6/02/1915 (Marie Louise ROMAND se marie le 3/08/1935 avec Jean Claude BOUCHOT).
- Philibert né le 8/03/1897 se marie le 18/11/1920 à Chatillon avec Claudine RIGAUD; il décède à Bourg le 15/12/1972.


Liste électorale 1913 Baneins.
 

La guerre

Jean Claude PERRET est mobilisé le 3/08/1914 au 23e RI.
Il est blessé le 25/08/1914 au combat de Méhoncourt.
Il passe au 156e RI le 30/05/1915.
Il disparait le 30/09/1915 à Beauséjour-Massiges (Marne).
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Trévoux le 8/09/1920.

La bataille de Champagne 1915 - Massiges Beauséjour


Ville sur Tourbe

dont extraits :

Commença le 22 septembre, la préparation d'artillerie, formidable, incessante, plongeant les Allemands dans la stupeur et l'effroi.
Elle broya d'abord à grande distance les bivouacs de cantonnement et les bifurcations de voies ferrées.

Puis, sous la pluie de nos projectiles, l'ennemi vit sa première position anéantie, et tout ravitaillement lui devint impossible. Pendant soixante-quinze heures, sans arrêt, et par cent mille, nos obus écrasèrent tranchées, abris, boyaux, fils de fer et défenseurs.
Des officiers allemands calculèrent que, dans un secteur de cent mètres de largeur sur un kilomètre de profondeur, il était tombé 3600 projectiles par heure.
Un temps très beau et très clair favorisait le réglage et aidait fort à propos l'adresse de nos canonniers.

Malheureusement, dans la nuit du 24 au 25, le ciel s'emplit de gros nuages, et des torrents d'eau vinrent délayer cette terre molle et blanchâtre de la Champagne.
La question se posa à l'Etat-major de savoir s'il n'y avait pas lieu de retarder l'attaque pour attendre de meilleures conditions atmosphériques.
Mais, malgré son importance, l'approvisionnement en munitions ne permettait pas de prolonger davantage la préparation d'artillerie. D'ailleurs, le temps parut se remettre au beau.

Le 24, on se prépara avec entrain à la grande attaque. Un immense champ de bataille s'ouvrait aux élans.
Il s'étendait sur une largeur de 25 kilomètres, d'Auberive à Ville sur Tourbe, dans un paysage crayeux, creusé, çà et là, de dépressions de terrain, et bordé, au nord est, par l'Argonne. L'uniformité morne de ces plaines n'était rompue que par de nombreux bois de pins, toujours pareils, à qui leurs formes géométriques servaient d'appellation : le bois Carré, le bois en Losange, en Trapèze, etc.

D'autres noms obscurs désignaient les différents points de cette étendue grise qui, sous son apparence immobile et silencieuse, recelait partout la mort : la ferme de Navarin, l'Épine de Vedegrange, le Trou Bricot, la butte de Tahure, la Main de Massiges.