Saint Etienne
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ROZIER Claude


Ses origines


Claude ROZIER est né le 11/12/1881 à Montceaux.
Son père Nicolas avait 37 ans et était journalier.
Sa mère Marie née DEGOUD avait 3 ans et était journalière.

 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude ROZIER mesurait 1.60 m; il avait les cheveux brun et les yeux gris bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et compter.

 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Saint Etienne sur Chalaronne 1896 - Montgison -

Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de cultivateur à Saint Etienne sur Chalaronne.
Sa mère devenue veuve résidait également à Saint Etienne.
Il a bénéficié d'une dispense article 21.
Il est incorporé au 23e RI à compter du 14/11/1902.
Il est libéré le 19/09/1903.
le 3/03/1906 Claude ROZIER est à Peyzieux.
Il va ensuite à Saint Etienne sur Chalaronne le 10/02/1909 au hameau du Moine.
Le 3/04/1910 il va à Peyzieux puis à Chaneins le 21/01/1912 chez ODET.

 

La guerre
 

Claude ROZIER est mobilisé le 12/08/1914.
Il passe au 35e R I le 23/09/1914.

Il décède de ses blessures à Villers Cotterets (Aisne) le 6/10/1914.
Il a été décoré de la médaille militaire "Brave soldat, mort pour la France le 6/10/1914 des suites de ses glorieuses blessures reçues à Vic (Aisne)".
Croix de guerre avec étoile de bronze.

 
Source gallica.bnf.fr :

Le 11 on atteint Vivières ; le 12, après avoir enlevé la ferme de Pouy et de la Raperie, il faut, pour déborder Courtieux, s'emparer de la crête fortement organisée du Châtelet. On force le même jour le passage de l'Aisne à Vic. Le 13, le Régiment s'étant emparé de la ferme Chapeaumonts se porte sur St-Christophe et HauteBraye. Le hameau de Chevillecourt que nous atteignons le 14 septembre marque sur notre route, la limite de l' effort sublime qui sauva la France, immortalisé sous le nom de « Victoire de la Marne ».
Le 20 septembre, au matin, une violente contre-attaque ennemie au cours de laquelle notre 2e bataillon fut cerné, décimé, capturé après une résistance désespérée, établit notre ligne définitive en avant de Hautebraye.
La guerre de tranchée commençait.