Saint Etienne
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TRICHARD François


Ses origines


François TRICHARD est né le 12/10/1879 à Chatillon sur Chalaronne au hameau des Rippes.
Son père François avait 32 ans et était cultivateur.
Sa mère marie Marthe née SINARDET avait 23 ans.


 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
François TRICHARD mesurait 1.65 m; il avait les cheveux et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et compter.

 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Chatillon 1891 - Les Rippes -

Au moment du conseil de révision (1899) il exerçait le métier de cultivateur à Saint Trivier sur Moignans.
Il est ajourné un an en 1900 pour faiblesse et de nouveau un an en 1901.
Il est classé "service auxiliaire" en 1902 pour faiblesse générale.
François TRICHARD se marie à Chanoz Chatenay le 23/11/1904 avec Claudine DUCROZET née à Chaveyriat le 11/12/1885.


Recensement Saint Etienne sur Chalaronne 1911 - Les Vernes -

- Jean Marie né le 10/10/1906 et décédé à Belley le 7/01/1975 (Le couple avait eu un fils né en 1905 prénommé Jean Marie et décédé en 1905).
- Le couple aura un fils Claude décédé à l'age de 11 mois le 12/11/1908.

La guerre

François TRICHARD est classé service armé par la commission de réforme de Bourg le 16/11/1914.
Il est incorporé au 55e régiment territorial d'infanterie le 2/12/1914.
Il passe au 42e régiment d'infanterie le 5/10/1915.

Il est tué le 14/05/1916 au combat de Verdun (fort de Vaux).

Historique du 42e régiment d'infanterie

Dont extrait :

Dès le 18 mars, le 42e reprend le contact avec l'ennemi. Il occupe devant Saint-Mihiel, face aux casernes de Chauvoncourt, le sous-secteur des Paroches. Pendant le séjour du Régiment devant Saint-Mihiel, le 18 mars, le Général DUBAIL a épinglé au drapeau la croix de guerre avec palme attribuée au 42e en raison de la citation à l'Ordre de l'Armée qu'il avait obtenue lors de l'offensive de Champagne.
Un mois plus tard, le Régiment sous le commandement du Commandant de LAVALETTE-COËTLOSQUET quitte cette région pour se rendre encore une fois à Verdun où les Allemands se montrent de plus en plus menaçants. Il est chargé de défendre la Digue de l'étang de Vaux, et les retranchements R, situés à l'O. du fort de Vaux. Malgré un bombardement sans précédent qui lui cause des pertes sérieuses, malgré les souffrances de toutes sortes qui lui sont imposées, malgré la maladie qui cause dans ses rangs des vides nombreux, le 42e ne se montre pas inférieur à sa tâche.
Jusqu'au 18 mai, date à laquelle il est relevé, il conserve sans céder un pouce de terrain le secteur qui lui avait été confié.