Saint Jean sur Veyle
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ANTOINA Henri Benoit
ALBAN Benoit Joseph
BERNIGAUD Claude Léon
BERNOLIN Louis
BERNY Claude Théodore
BLOUZARD Jean Marie
BROYER Jean Marie
CARRUGE Jean Marie
CATHERIN Eugène Jean
CHATELET Joseph
COCHET Henri
CRUCHON Edouard Marie
DAGALLIER Jean Joanny
DESSAIGNE Jean Marie
FAVRE Jean Marie
GARDET Pierre Marie
GAUTHERET Joseph Marie
GENARD Pierre Marie
GERET Claude
GIVORD Victor Joseph
GRAND Jean Claude
GRAND Pierre
LAROLLIERE Louis
MARGUIN Claude Joseph
MARMIER Jean
MARMORAT Emile
MEURIER Marius
MORNET François
NEVEUX Pierre Alphonse
PELLETIER Jean Marie
PERRET Jean
POUILLAT Jean Louis
PREVEL Benjamin
PREVEL Pierre Joseph
PRUDHON Jean Marie
QUIVET Jean Marie Joseph
ROZAND Alphonse
ROZAND Emile
ROZAND Louis
VALETTE Antoine
VERNAY Jean Marie
VERNAY Joseph
VILLARD Jean Marie











































































 

 

GENARD Pierre Marie


Ses origines


Pierre GENARD est né le 21/04/1882 à Saint Jean sur Veyle au hameau de la Croix.
Son père Benoit avait 46 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeanne Marie née PERNODAT avait 39 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Pierre GENARD mesurait 1.62 m; il avait les cheveux noir et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Saint Jean sur Veyle 1886 - La Croix - (il est probable que "Jean Marie" soit en fait "Pierre Marie")

Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de cultivateur à Illiat.
Il est ajourné un an en 1903 pour faiblesse; de même en 1904.
Il est incorporé au 23e régiment d'infanterie le 8/10/1905.
Il est libéré le 18/09/1906.


Recensement Saint Jean sur Veyle 1911 - La Croix -

Le 2/07/1914 il réside chez CONVERT meunier à Polliat.

 

La guerre

Pierre GENARD est maintenu dans les services auxiliaires par la commission de réforme de Bourg du 9/11/1914.
Il est mobilisé le 30/11/1914 au 23e RI.
Il est classé service armé par la commission de réforme de Dole du 4/08/1915.
Il est tué le 25/07/1918 à Oulchy le château dans l'Aisne.
Il est inhumé à la Nécropole Nationale 'VAUXBUIN' Vauxbuin (02 - Aisne) Carré C Numéro 193.

Historique du 23e RI

dont détails :
Dans la nuit du 24 au 25, le Régiment relève le 42e en première ligne et s'installe 2e bataillon, à la lisière est du bois de Lad ; 3e bataillon, au sud d'Oulchy-le-Château, en liaison, à gauche, avec le 2e bataillon ; à droite, avec le 128e RI., chargé d'effectuer le large mouvement débordant ; ter bataillon, en soutien dans le bois de Lud.
A 7 heures, les 2e et 3e bataillons se portent à l'attaque du village : la 5e compagnie et la moitié de la 10e , directement vers les lisières ouest d'Oulchy-le-Château ; 9e compagnie et moitié de la 10e, vers les lisières sud.
Le 1er groupe a 1.200 mètres à parcourir en terrain découvert et repéré. Aussi, dès son débouché du bois de Lud, est-il cloué au sol par de puissants barrages d'artillerie et de mitrailleuses qui mettent hors de combat les trois officiers (lieutenant Ducruet, sous-lieutenants Dufour et Servel).
Pourtant, entrainés par les sergents Dubreuil et Paubel de la 5e compagnie, Fricot, de la 10e, quelques hommes parviennent, en rampant, à s'installer dans un chemin creux à 600 mètres d'Oulchy-le-Château ; ils ne peuvent en déboucher.
Le 2e groupe progresse plus facilement, malgré la violence du tir des mitrailleuses ennemies et parvient à prendre pied dans les maisons sud du village. Mais, pour s’y maintenir, il faut réduire au silence une mitrailleuse qui, placée dans une caverne a proximité de la grand route, bat dangereusement les lisières. Le sous lieutenant Bompart et le soldat Guillot, de la 10e compagnie, s’élancent résolument sur cette mitrailleuse : ils sont tués a bout portant, mais leur héroïque sacrifice permet à leur section de s’emparer de la mitrailleuse et de conserver intégralement les positions conquises.
Malgré ces prodiges d’énergie, les allemands tiennent toujours dans Oulchy le Château . Pour finir, tous les éléments disponibles du 2 e bataillon, sous les ordres du capitaine Veaux, sont engagés vers les lisières sud, en liaison avec le 128e qui progresse vers l’est.
A midi, le 2e bataillon s’est rendu maitre de tout le village et s’y organise.
Cette brillante affaire a rapporté au régiment une soixantaine de prisonniers et un important matériel (dont un fusil anti tank) ; elle nous a couté 23 tués (dont 1 officier), 98 blessés (dont 3 officiers) ; 2 disparus.
Désormais, la résistance ennemie dans cette région est définitivement brisée ; les Allemands, menacés sur leurs derrières, évacuent en toute hâte la poche de Château-Thierry. Sur le front du régiment, leur arrière gardes seront encore, pendant plusieurs jours, tenaces, vigilantes et bien armées.


Pertes du 25/07/1918 du 23e RI.