Saint Laurent
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TAVERNIER François
TRONTIN Claude Marie
VERAT Philippe
VOISIN Jean





 

 

BERNOLLIN Louis Marie André


Ses origines


André BERNOLLIN est né le 7/10/1897 à Saint Laurent.
Son père Laurent avait 29 ans et était garçon d'écurie.
Sa mère Françoise née JOUBERT-LAPPE avait 34 ans et était sage femme.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
André BERNOLLIN mesurait 1.60 m; il avait les cheveux châtain et les yeux marron.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Saint Laurent 1906 - La Levée - (son père était chef employé chez JOURDAIN à Macon négociant en bière et limonade).



Au moment du conseil de révision André BERNOLLIN exerçait le métier de comptable à Epinal.
 

La guerre

André BERNOLLIN est engagé volontaire pour la durée de la guerre à la Mairie de Macon le 15/03/1915.
Il est incorporé au 170e RI à Epinal le 7/03/1915.
Il passe au 149e RI le 1/05/1915.
Il disparait le 16/06/1915 à Aix Houlette (Pas de Calais).
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Bourg le 29/10/1920.

Extraits historique du 149e RI :
L'Artois sollicitait à nouveau la présence du 149e R. I. et de la division (17 décembre).
Pendant 13 mois consécutifs (31 décembre 1914-10 janvier 1916), sans presque aucun repos, le régiment allait avoir à lutter nuit et jour dans ces lieux à jamais fameux, dénommés : La Grande-Parallèle, Les Éperons, Le Bois-Boche, Le Bois-Carré, Le Bois-en-Hache, Le Chemin-Creux, Le Fond-de-Buval, La Tranchée-des-Saules, Souchez, Ablain-Saint-Nazaire ; les têtes de sapes G. 8, G. 15, G. 7, G. 11 ; les boyaux Madelin, Helmer, Bruckert, Faune, et les K. I., K. 26, K. 28, K. 32.
Combien de héros se révélèrent alors au 149e R. I. sur ces terribles pentes de Notre-Dame-de-Lorette ! Combien de centaines de victimes ! Combien de disparus et de blessés !
Treize mois de combats incessants, treize mois de pilonnage d'artillerie lourde et de minen, treize mois pourrait-on dire de corps-à-corps.
Encore faut-il signaler tout particulièrement la journée tragique du 3 mars où tous nos camarades de première ligne sautèrent avec les mines allemandes et les durs combats qui suivirent ; l'offensive du 9 mai, poursuivie sans aucune trêve et ne se terminant que dans les derniers jours de juin.