COURBET Ernest Léopold
Charles
Ses origines
Ernest COURBET est né le 27/10/1892 à Saint Genis Pouilly (Ain).
Son père Jules Elie avait 37 ans et était gendarme.
Sa mère Alexandrine Pierrette née PELLAND avait 24 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Ernest COURBET mesurait 1.78 m; il avait les cheveux châtain foncé et
les yeux marron.
Sa vie avant la guerre
Recensement Thoissey 1896 - Rue du Four -
Sa mère décède à Crottet le 25/12/1904.
Son père se remarie à Bagé le Chatel le 28/12/1905 avec Marie Louise
BOUVIER veuve de Michel PAGET.
Recensement Saint Laurent Sur Saône 1911 - Rue des Halles -
- Georges Marcel Henri né le 5/08/1896 à Thoissey; après guerre a vécu
à Romenay et à Lyon; marié à Ratenelle (Saône et Loire près de Tournus)
le 25/09/1922 avec Henriette Renée GUERIN; décédé à Ratenelle le
13/10/1959.
Au moment du conseil de révision Ernest COURBET exerçait le métier
d'employé de banque au Crédit Lyonnais.
Il est incorporé le 13/10/1913 à la 19e section de secrétariat d'Etat
Major.
La guerre
Ernest COURBET passe au 5e tirailleur algérien le 1/02/1915.
Il est nommé caporal le 25/05/1915 et embarqué à Alger le 15/06/1915.
Il est dirigé sur le 2e mixte Zouaves et Tirailleurs le 27/07/1915.
Il est nommé sergent fourrier le 17/12/1915.
Il est cité à l'ordre de l'armée le 18/12/1915 : "Caporal aussi brave
que dévoué; a été blessé une 1ere fois dans une attaque; l'a été une 2e
fois dans une charge à la baïonnette."
Il est blessé et évacué le 7/09/1916 à Cléry sur Somme : plaie au cuir
chevelu région occipitale par éclat d'obus.
Il est évacué pour maladie "imputable au service" le 28/01/1917.
Il est cité à l'ordre du régiment le 21/12/1917 : "Excellent sous
officier; sur le front depuis juillet 1915 a pris part à de nombreuses
affaires; blessé en septembre 1916 dans la Somme; ne cesse de donner
l'exemple du courage et du devoir."
Il est blessé le 19/07/1918; il décède le même jour à l'ambulance à la
ferme de la Noue (Villers Cotterets).
Croix de guerre.
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2e mixte Zouaves et Tirailleurs >>>> 13e régiment de marche
de tirailleurs algériens. |
dont extraits : Le Régiment, après les lourdes pertes
qu'il a subies, est réorganisé par l'arrivée de renforts du 4ème
Bataillon du 9e Tirailleurs, et par la dissolution de son bataillon de
Zouaves. Par ordre No. 35.155 du Général Commandant en Chef, il prend, à
partir. du 1er Juillet, le nom de 13e REGIMENT de MARCHE de TIRAILLEURS
ALGERIENS. C'est sous ce nouveau nom qu'il va prendre une part active à
la campagne de trois mois qui rejettera sur nos frontières l'ennemi
définitivement vaincu.
A peine formé, le 13ème Tirailleurs monte en ligne dans
la forêt de Villers-Cotterêts et participe à la contre-offensive du 18
Juillet.
Débouchant des rives de la Savière, entre Longpont et Corcy, il bouscule
l'ennemi surpris, progresse de plusieurs kilomètres et s'empare des
villages de Violaines, Villers-Hélon (18 Juillet) et. Blanzy (19
Juillet). Il est cité à l'Ordre de la Xème Armée (Ordre No. 342 du 9
Octobre 1918): "Sous le Commandement du Lieutenant-colonel MORIN, au
cours des attaques des 18 et 19 Juillet 1918, a fait preuve d'un
magnifique élan, surmontant toutes les résistances, a enlevé de haute
lutte les objectifs qui lui étaient assignés et notamment un village
organisé et opiniâtrement défendu. S'est emparé de 120 prisonniers et de
9 canons." Un mois après, le 19 Août 1918, le Régiment dont les pertes
ont été rapidement comblées par des renforts, est engagé devant
Audignicourt.
Cimetière de Saint Laurent
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