DREVET
Léon Jules Marie
Ses origines
Léon DREVET est né le 29/07/1892 à Pirajoux au hameau des Gomets.
Son père Benoit Jules Constantin avait 48 ans et était mécanicien.
Sa mère Césarine Clémence née CAPET avait 42 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Léon DREVET mesurait 1.60m; il avait les cheveux châtain clair et les
yeux gris.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint Laurent 1906 - Rue belle Dumont -
- Marie Jules né le 7/02/1895 à Saint Laurent; marié le 8/05/1919 à
Bagé le Chatel avec Marie Elisa JANAUDY; décédé à Saint Rambert l'ile
Barbe le 11/07/1960.
Au moment du conseil de révision Léon DREVET exerçait le métier de
racheveur sur métaux à Paris.
Ses parents habitaient à Saint Laurent sur Saône.
Il est incorporé le 1/10/1913 au 44e RI.
La guerre
Léon DREVET est nommé caporal le 4/10/1915 puis sergent grenadier la
7/04/1916.
Il est blessé par un coup de feu au mollet droit au bois de Hem; il est
évacué le 10/08/1916 sur l'hôpital Beaujon à Paris pour blessures de
guerre.
Il est tué le 29/09/1918 à 19 h au bois de Merle sur la commune de
Tahure.
Il est inhumé au cimetière militaire de Suippes tombe 3908.
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Historique du 44e RI |
dont extraits : Le 26 septembre, à 5 h.25, au milieu d'une brume
intense, après une sérieuse préparation d'artillerie, le bataillon
JOULIÉ, derrière lequel se trouvent échelonnés en profondeur les
bataillons ORCEL et ARLABOSSE, part à l'assaut.
L'élan est splendide. Les traits d'héroïsme abondent et se révèlent chez
les plus humbles : le soldat ESCUREY, de la 1e compagnie, blessé à une
faible distance des tranchées allemandes ne cesse, pendant plusieurs
heures, d'encourager ses camarades et meurt au cri de « Vive la France !
» Les premiers ouvrages sont enlevés rapidement et leur garnison,
surprise par la soudaineté de l'attaque, se rend. Mais l'ennemi se
ressaisit et résiste violemment sur la deuxième ligne qui est étayée par
des mitrailleuses et des minenwerfers.
Le bataillon ORCEL dépasse le bataillon JOULIÉ. Prises sous les feux de
flanc de la butte de Tahure,
les vagues d'assaut progressent lentement dans le dédale des défenses
accessoires accumulées depuis plusieurs années. L'objectif est néanmoins
rapidement atteint. Des batteries encore en action sont prises avec
leurs servants. Un important butin, dont il n'est pas possible de faire
le décompte, reste entre nos mains. Le bataillon ARLABOSSE attaque à son
tour, appuyé par des chars d'assaut. En un superbe élan, il dépasse tous
les objectifs qui lui ont été assignés ; le commandant ARLABOSSE est
blessé au cours du combat. Le 27, la progression reprend. La résistance
de l'ennemi s'affirme de plus en plus énergique ; mais partout, elle est
vaincue. Trois lignes de défenses sont franchies, la voie ferrée de
Reims à Vouziers est dépassée. Nous capturons des prisonniers d'un
régiment de la garde.
Le 28, de vives contre-attaques allemandes débouchent de la Croix-Muzart.
Nous sommes à la charnière du mouvement de retraite de l'ennemi, dont la
rage est extrême. Mais, malgré tous les efforts de l'adversaire, au
cours d'une lutte qui va jusqu'au corps à corps, les positions que nous
avons conquises sont maintenues intégralement.
Dans la nuit du 28 au 29, le régiment est placé en réserve.
Extrait des pertes du 44e RI |