Saint Laurent
(Accueil)

ALLIER Charles Fernand
AUBENEAU Louis
AUBLANC Toussaint
BAS Etienne
BERNOLLIN André
BILLOUD Edouard
BONNAMOUR Claude
BOULLAY Maurice
BOUVIER Jean
BROUILLARD Prosper
CADIER Antoine
CHAREYRE Albert
CHARLET Jean
CLOUZEAUD Jean
COLAS Louis Augustin
COMBIER Marcel
COURBET Ernest
CROPPET Jean Marie
DANANCHER Joseph
DEMAREST Eugène
DESBROSSES François
DEVILLARD Francisque
DREVET Léon
DREVET Marcel
DUPASQUIER Joseph
DUTHION Albert
DUTHY Jean
FERREIN Emile
FEYEUX Gaston
FROMENT Benoît
GAILLARD Joseph
GARACHON Louis Auguste
GARNIER Jean Marie
GOURBEYRE Henri Philibert
GOYARD Pierre
GOYET Clovis
GOYON Jean Marie
GOYON Michel
GRUEL Jules Alfred
GUERIN Denis
GUEURCE Benoit
GUIARD Emile
GUICHARD Henri
IDRAY Marcel
JANNOT Claude
JOLY Raymond
JOUVENCEAU Eugène
JULLIN Ferdinand
LABRUYERE François
LAFFAY Jean Claude
LAROCHETTE Félix
LIVERNAT Guillaume
MARTIN Jean Claude
METRAT Benoît Marie
MIGNARD Pétrus
MOREAU Pierre
NUGUET François
ORIOT Victor
PARNET Marius
PHILIBERT André Noël
RENOUD GRAPPIN J
RIGAUDIER Jean Claude
RIGAUDIER Pierre
ROUX Jean Louis
SALOMON Eugène
SARROBERT Louis Marius
SAVIN Louis
TAVERNIER François
TRONTIN Claude Marie
VERAT Philippe
VOISIN Jean





 

 

GOYET Claude Clovis Paul


Ses origines


Clovis GOYET est né le 30/11/1887 à Saint Bénigne au hameau de Montrin.
Son père Clovis Pierre avait 24 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Françoise née FEYEUX avait 18 ans.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Clovis GOYET mesurait 1.72 m; il avait les cheveux roux et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 



Recensement Saint Laurent 1896 - Rue Henri IV.

 - Claude Marie Joseph né le 19/03/1890 à Saint Bénigne au hameau de Montrin.
 - Jules Honoré Marcel né le 16/05/1900 à Saint Laurent sur Saône; marié le 26/01/1923 à Saint Laurent avec Henriette Françoise GOYON; remarié le 1/09/1924 à Macon avec Adèle Claudia PERRAUDIN; divorcé le 29/10/1946 et remarié à Nice le 5/06/1948 avec Angèle BOUVIER; décédé à Valence le 29/07/1980.


Recensement Saint Laurent 1906 - Rue Duvernay.


Au moment du conseil de révision Clovis GOYET exerçait le métier plâtrier peintre à Juliénas .
Il est incorporé à la 14e section d'infirmiers militaires à compter du 6/10/1908.
Il est réformé le 26/08/1910 par la commission spéciale de la santé pour "bronchite spécifique".
En juillet 1910 il est à Paris 26 rue de la Seine à l'Hôtel "Folie Regnault".

 

La guerre

Clovis GOYET est engagé volontaire pour la durée de la guerre le 12/09/1914 à la mairie de Paris au titre de la 18e section d'infirmiers militaires à Bordeaux.
Il est réformé temporairement par la commission spéciale de Bordeaux du 17/08/1916 pour Diphtérie avec paralysie consécutive (évacué du front).
Il est classé service auxiliaire par la commission de réforme de la Seine le 11/12/1914 pour paralysie suite à diphtérie.

En août 1916 Clovis GOYET est au 62 rue de la Seine à l'Hôtel "Folie Regnault".
Il est convoqué le 11/01/1917 à la 18e section d'infirmiers militaires.
Il est classé service armé par la commission d'Amiens du 18/06/1917.
Il passe au 30e RI le 14/12/1917.

Clovis GOYET est tué le 9/06/1918 au secteur de Bligny (Marne) à Aubilly.
Il est cité à l'ordre du 30e RI le 12/06/1918 : "Soldat courageux a fait preuve de sang froid et de courage de sang froid et de courage pendant les combats du 31/05 et 6/06/1918".

Historique du 30e RI

dont extraits : Les jours suivants verront régner de part et d'autre la plus fébrile activité — l'ennemi effectuant ses réglages et ses tirs de destruction — nous, renforçant nos défenses, creusant des tranchées, établissant des lignes de communication ; quatre jours et quatre nuits d'opiniâtre travail, sous les tirs continus de l'artillerie adverse et dans l'attente angoissante de l'attaque, de cette attaque qu'on sent imminente et qui s'annonce formidable.
Nos moyens sont faibles et notre front bien grand, mais l'heure est grave et nos gars ont le cœur bien placé : les Boches peuvent venir.
Ils viennent le 6 juin, à 6 heures, après 4 heures d'une préparation d'artillerie extraordinairement intense. Ils viennent nombreux, ivres, furieux, précédés de leurs stosstruppen et de leurs flamenwerfer ; ils viennent en masse, comme une vague, mourir au pied de notre ligne inviolée.
Alors, rageurs, ils reprendront leurs tirs plus sauvagement encore, ils tenteront à nouveau d'aborder nos lignes : même échec.
Dix fois ils recommenceront leur folle entreprise, dix fois nos barrages d'artillerie, de mitrailleuses et de grenades auront raison d'eux, ouvrant dans leurs rangs de larges vides, fauchant des sections entières et faisant taire le chant sauvage des assaillants.
De succès : aucun ; les quelques Allemands qui avaient réussi à s'introduire dans Bligny en sont chassés à 17 heures, par l'énergique contre-attaque du 414e R. I. Relevé le 6 au soir par le 414e , le 30e R. I. se rassemblait le 7 au matin au bois de Rouvray, où il devait rester en réserve de D. I. Anxieusement on se compte ; cette dure journée a été plus meurtrière encore que celle du 31 mai : 750 officiers et soldats ont écrit de leur sang cette belle page. Le Régiment, réduit à un très faible effectif, est constitué à deux Compagnies par Bataillon et 1 S. M. et se prépare à relever le 414e , lorsqu'il est relevé par le 89e Régiment d'infanterie italienne.