Saint Julien sur Veyle
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BELZA Léopold Casimir


Ses origines

Casimir BELZA est né le 29/04/1882 à Saint Jean sur Reyssouze.
Son père Claude avait 29 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Céline née BESSONNARD avait 24 ans.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Casimir BELZA mesurait 1.75 m; il avait les cheveux châtain et les yeux gris bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.

Sa vie avant la guerre


Recensement Saint Jean sur Reyssouze 1896 - Montefanty -

 - Marie Céline Anais née à Jayat le 19/01/1885
 - Valérie
 - Marie Amédée Emile né à Saint Jean sur Reyssouze le 9/07/1894; fait prisonnier le 30/03/1918.

Au moment du conseil de révision Casimir BELZA exerçait le métier de cultivateur à Saint Didier d'Aussiat.
Ses parents résidaient à Marsonnas.

Casimir BELZA est incorporé le 15/11/1903 au 5e régiment d'artillerie.
Il est libéré le 18/09/1906.
Il se marie le 5/12/1907 à Saint Julien sur Veyle avec Marie Joséphine GUILLARD demeurant et née à Saint Julien sur Veyle le 18/01/1882.
En 1908 il est à Viriat au hameau de la Neuve.
Il s'installe en 1909 à Saint Julien sur Veyle.


Recensement Saint Julien sur Veyle 1921 - Champbaudet-

La guerre

Casimir BELZA est mobilisé le 3/08/1914 au 47e régiment d'artillerie.
Il est tué le 29/09/1915 au combat de Chalons sur Marne.
Il est inhumé à la nécropole nationale de Jonchery-sur-Suippe tombe 2043.

Historique du 47e RA

Dont extraits : Au début de 1915, il est retiré du front quelques jours et prend part à l’affaire de Soissons qui, brillamment commencée, menace de tourner au désastre. Son intervention coûte cher à l’ennemi dont l’avance imprudente est bientôt arrêtée. Les morts jonchent le champ de bataille, un bataillon ennemi est anéanti à la Verrerie. Après cette affaire, le 47e remonte en ligne à la côte 138 ; il y reste jusqu’en juillet 1915, coopérant brillamment à la défense du secteur Vingré-Fontenoy. On tire chaque jour sur les batteries que l’on arrive à identifier avec des moyens de fortune, et sur les isolés qui circulent dans les boyaux ; la perspicacité des officiers rivés aux observatoires, l’ingéniosité des téléphonistes qui réussissent à créer et à entretenir des lignes téléphoniques faites de pièces et de morceaux, l’énergie de tous décuplent la valeur du régiment que l’infanterie apprécie chaque jour davantage et que l’ennemi redoute de plus en plus. Pendant cette période, la 6e batterie prend part à l’affaire de Quennevières et reçoit une lettre de félicitations du corps d’armée près duquel elle est détachée.
Après quelques jours de repos, le régiment est passé en revue par le général JOFFRE et s’achemine vers le camp de Chalons pour prendre part à l’offensive projetée sur le front de Champagne. L’objectif assigné à la 14e division était formidable. L’enlèverait-elle ? Elle l’enleva, et, bien plus, fut la première à prendre pied dans la tranchée des Tantes, qui marquait la fin des défenses organisées, et à pousser au-delà jusqu’à la Py. L’artillerie, fidèle à son principe de liaison intime et de dévouement absolu poussé parfois jusqu’au sacrifice total, l’aida grandement à obtenir ce succès. Des pièces d’accompagnement se portèrent en avant à l’heure H et mirent en batterie à 100 mètres des mitrailleuses, leurs servants tirèrent jusqu’au dernier obus ou jusqu’au dernier homme. Dans chaque groupe, une batterie d’appui direct détacha son capitaine près du chef de corps et cet officier mena l’attaque avec la première ligne d’infanterie. Les batteries suivirent l’avance pas à pas et si les pertes furent très lourdes (rein que pour les officiers 15 par terre, dont 7 tués), elles furent vengées. Le capitaine FOUCAULT fauchait au bois Chevron un bataillon boche quelques heures avant sa mort.