FAVIER Pierre François
Ses origines
Pierre François FAVIER est né le 3/08/1890 à Vonnas à Marmont.
Son père Pierre avait 38 ans et était cultivateur.
Sa mère Fanchette née REVEL avait 30 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Pierre François FAVIER mesurait 1.67 m; il avait les cheveux châtain et
les yeux bleu foncé.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Vonnas 1896 - Marmont -
Recensement Vonnas 1901 - Marmont -
Recensement Vonnas 1906 - Marmont -
Recensement Vonnas 1911 - Marmont -
Au moment du conseil de révision Pierre François FAVIER exerçait le métier
de cultivateur.
Il est incorporé au 44e RI le 9/10/1911.
Il est libéré le 8/11/1913.
Pierre François FAVIER se marie à Vonnas le 10/01/1914 avec Léontine
THOUNY demeurant et née à Vonnas le 16/08/1896.
Le couple a eu 2 jumeaux nés et décédés le 1/08/1914 : Pierre et
Léontine.
Léontine THOUNY se remarie le 31/03/1919 à Vonnas avec Pierre Alphonse
GUENARD.
Recensement Vonnas 1921 - Le bourg -
La guerre
Pierre François FAVIER est mobilisé le 2/08/1914 au 44e RI.
Il est nommé caporal le 15/09/1914.
Il décède de blessures de guerre le 16/11/1914 à Neuilly sur Seine.
|
Inscription sur la tombe au
cimetière de Vonnas
Pierre François FAVIER Caporal
Tombé pour la France Sacy (Aisne)
Le 16 9bre* 1914 à l'age de 24 ans
*9bre = Novembre.
Sacy doit correspondre à l'endroit où Pierre FAVIER a été blessé
le 12/11/1914.
|
Registre des décès Vonnas 1914.
|
|
Historique du 44e RI |
Dont extraits : Enfin, le 9 septembre dans la soirée, les routes à
l'horizon se couvrent de nuages de poussière : les lourds convois, les
échelons d'artillerie fuient précipitamment vers le nord : les Allemands
vaincus abandonnent le combat. La première victoire de la Marne est un
fait accompli.
Le 44e poursuit l'ennemi sans lui laisser aucun répit. Le 12, il attaque
des arrière-gardes qui couvrent le passage de l'Aisne, les force à
reculer et franchit la rivière à Vic-sur-Aisne ; toute la division
s'installe sur la rive droite. Les jours suivants, malgré de furieuses
contre-attaques allemandes, le régiment s'accroche aux plateaux qui
dominent la vallée de l'Aisne. Des combats incessants se livrent, avec
des alternatives d'avance et de recul, pour la possession des ravins de
Bout, de Vaux et d'Autrèche. Dans la nuit du 13 au 14, le 1e bataillon,
complètement cerné et séparé du régiment, réussit, par des feux
habilement conduits, à rejeter l'ennemi sur les baïonnettes du 3e
bataillon qui jette à terre une grande partie des assaillants. Le 20, au
petit jour, les Allemands surprennent les unités en pleine relève : un
instant débordé, le régiment réussit à reprendre pied sur le plateau de
Sainte-Léocade où il s'établit solidement suivant les ordres reçus.
Quelques engagements lui permettent ensuite d'améliorer ses positions
et, jusqu'en décembre, il organise l'occupation, prépare le terrain dont
il a la garde pour la résistance ou pour l'attaque. Puis il se porte sur
le plateau de Vingré qu'il occupe pendant quelques semaines jusqu'au
moment où il est ramené au repos dans la région de Villers-Cotterêts.
|