RADIX Claude Alphonse Maurice
Ses origines
Maurice RADIX est né à Vonnas le 24/06/1885.
Son père
Maurice Marie Eugène avait 39 ans et était aubergiste.
Sa mère
Marie Rosalie Benoite née LAMBERT avait 30 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Maurice RADIX mesurait 1.61 m; il avait les cheveux châtain et les yeux
gris.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Vonnas 1896 - Le bourg -
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Marie Victorine Françoise 1878 - 1961
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Marie Paule Célestine 1880 - 1951
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Marie Joséphine Clémence Céline 1882 - 1943
- Anna 1887 - 1894.
- Marie Jeanne Camille née à Vonnas le 27/05/1897; décédée à Bourg le
26/04/1974.
Recensement Vonnas 1901 - Le bourg -
Recensement Vonnas 1906 - Le bourg -
Au moment du conseil de révision Maurice RADIX exerçait le métier de
boulanger.
Il est incorporé au 23e RI le 6/10/1906.
Il est libéré le 25/09/1908.
Maurice RADIX se marie à Vonnas le 24/10/1908 avec Marie Louise
GIROUD demeurant et née à Vonnas le 3/01/1890; elle était la fille de
Marie Louis GIROUD forgeron à Vonnas.
Marie Louise GIROUD se remarie à Vonnas le 2/01/1920 avec Marie Joseph
VILLIER.
Recensement Vonnas 1911 - Le bourg -
Le coupla aura un fils Louis Eugène Maurice né à Vonnas le
30/09/1912; marié à Paris 15e le 27/04/1937 avec Simone Marie ROBETTE;
divorcé le 15/06/1951; remarié à Antony (Seine) le 27/02/1954 avec
Suzanne BOILEAU.
Recensement Vonnas 1921 - Le bourg -
La guerre
Maurice RADIX est mobilisé le 4/08/1914 à la 7e
section des commis et ouvriers.
Il passe au 401e RI le 15/05/1916.Il disparait le 22/10/1916 à Vaux
Chapitre (Meuse).
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Trévoux le
5/07/1920.
Il a été tué par un obus de gros calibre qui l’a frappé en pleine
poitrine.
Inscription sur le caveau familial au cimetière de Vonnas.
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Historique du 401e RI |
Dont extraits : Après douze jours de secteur, le régiment descend
au repos et occupe la région de Neuville-en-Verdunois, Longchamps et
Issoncourt. Il doit prendre part prochainement à l'opération que doit
exécuter le groupement D. E. Cette opération a pour but de porter en
avant de la barrière opposée à l'ennemi devant Verdun au commencement
d'octobre, une première ligne de défense qui la couvre et la rende
inexpugnable. Il faudra pour cela reporter notre ligne où elle se
trouvait le 26 février au matin et enlever ainsi aux Allemands toute
idée de renouveler leur effort sur Verdun au moment où les conditions
climatériques interrompraient les opérations de la Somme. La mission
donnée dans ses grandes lignes, la préparation commence aussitôt. C'est
une période d'instruction et, avant tout, de répétition. Sur des
terrains rappelant la région de Vaux-Chapitre, le régiment s'entraîne à
l'attaque ; tout est représenté, les tranchées, les boyaux, les P. C,
les dépôts de munitions. Dans sa sphère d'action, chacun connaît sa
place, sa spécialité, sait ce qu'il a à faire et ce qu'on attend de lui.
Tous les gradés sans exception reçoivent leur mission. Le moral n'a pas
été laissé de côté. Chaque jour, des théories étaient faites par les
commandants de compagnie ; les communiqués étaient commentés, l'effet
que produirait sur le monde la reprise de Douaumont et de Vaux était mis
en lumière.
Officiers, gradés et soldats tenaient à honneur de faire citer à l'ordre
leur jeune régiment la première fois où il verrait le feu sérieusement.
Au départ de Longchamps, le 21 octobre, le 401e R. I. était prêt
matériellement et moralement à remplir la mission qui lui était
assignée. Tout le monde, depuis le chef de corps jusqu'au simple soldat,
était sûr de réussir. Tous avaient travaillé ensemble, tous se
connaissaient, tous étaient remplis de confiance réciproque.
L'attaque eut lieu le 24 octobre. |