REVEL Lucien
Jean
Ses origines
Lucien Jean REVEL est né le 24/09/1887 à Vonnas.
Son père Jean François avait 28 ans et était charretier.
Sa mère Marie Louise Françoise née JACQUILLET avait 25 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Lucien Jean REVEL mesurait 1.63 m; il avait les cheveux noir et les yeux
châtain foncé.
Sa vie avant la guerre
Recensement Vonnas 1896 - Le Bourg -
- Georges Jules né à Vonnas le 16/04/1892; marié le 25/06/1919 à Paris 7e
avec Renée HALLIER
- Marie Françoise Adèle née à Vonnas le 2/12/1896; mariée à Paris
16e le 14/05/1921 avec René PATIER; décédée à Confolens (16) le
10/08/1980.
- Jean François né à Vonnas le 13/10/1901; marié à Vonnas le 23/10/1937
avec Rose Marie Elisa GAME; décédé le 14/01/1982 à Rilleux la Pape.
Recensement Vonnas 1901 - Le Bourg -
Recensement Vonnas 1906 - Le Bourg -
Son père décède le 27/04/1909 à Vonnas.
Au moment du conseil de révision Lucien Jean REVEL exerçait le métier de
domestique à Montpellier dans l'Hérault.
Il est incorporé au 23e RI le 8/10/1908.
Il passe au 13e escadron du train des équipages le 1/11/1909.
Il est libéré le 25/09/1910.
Il s'installe ensuite à Paris :
- 20 rue des Fossés en 1910.
- 3 Place Saint Michel dans le 5e chez VOITRIN en 1912.
- Saint Cart canton de Matignon à Sain alo au hameau de la Garde en 1912.
- Paris 3 Place Saint Michel chez VOITRIN fin 1912.
Recensement Vonnas 1921 - Le bourg - (Sa mère réside à Vonnas après
guerre)
La guerre
Lucien Jean REVEL est mobilisé le 3/08/1914 au 223e RI.
Il est tué le 25/08/1914 à Méhoncourt.
Il est cité à l'ordre du régiment le 23/05/1919 : "Bon et brave soldat
dévoué et courageux accomplissant vaillamment son devoir; tué à son
poste de combat à Méhoncourt ."
Il est inhumé à la
Nécropole nationale de Gerbéviller Meurthe-et-Moselle Ossuaire 1.
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Historique du 223e RI |
dont extraits : Le 24 août, le bataillon LASSAVE occupe les
trachées entre Méhoncourt et Romain, en première ligne ; il est soumis à
un violent bombardement qui ne lui cause que des pertes très légères. Le
bataillon VIDAL est en deuxième ligne. Le 25 août, au matin, l’ordre
d’attaque est donné.
Le 223e est en première ligne, ayant à sa droite le 36e colonial, à sa
gauche, il est en liaison avec la brigade DAUVIN du 16e corps. Pour la
conquête de ses objectifs, les lisières du bois de Clairlieu, il mène
pendant toute la journée un rude combat au sud du village de Méhoncourt
; pendant la progression, il est soumis à des feux d’enfilade très
meurtriers partant de la station d’Einvaux. Il perd trois officiers
tués, lieutenant-colonel BROUET, sous-lieutenant Pierre GOUJON, député
de l’Ain et sous-lieutenant BALLICIONI, quatorze officiers blessés dont
le capitaine BOUSSARD, qui meurt le lendemain de ses blessures, et six
cents hommes tués, blessés ou disparus.
A la suite de ce combat, l’ennemi se retire sur Lunéville.
Extrait des pertes de la 17e compagnie.
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