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REVILLON Claude
Ses origines
Claude REVILLON est née le 23/07/1894 à Perrex au bourg.
Son père Claude Marie avait 32 ans et était tailleur aubergiste.
Sa mère Joséphine née BATAILLARD avait 28 ans.
Claude et Hubert REVILLON étaient frères.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude REVILLON mesurait 1.61m; il avait les cheveux châtain et les yeux
marron.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Vonnas 1896 - Le bourg -
- André Claudius né à Perrex le 30/11/1888; marié à Laiz le 13/11/1911
avec Marie Claudine PLENARD; remarié à Brienne la Vieille (Aube) le
14/08/1923 avec Maria CATHERIN; décédé le 5/03/1960 à Brienne la
Vieille.
- Joseph Anatole né à Perrex le 19/05/1891; a été amputé de la jambe
droite; a reçu la légion d'honneur; marié le 12/07/1920 à Vaudry
(Calvados) avec Henriette Jeanne Victorine LEGEMBLE; décédé à Saint
Etienne sur Chalaronne le 28/07/1972.
- Joséphine née à Vonnas le 6/12/1896; décédée à Vonnas le 16/11/1974.
- Marie Thérèse née à Vonnas le 4/10/1898; mariée à Paris 5e le 16/04/1928
avec Jean Pierre Marie GOSSELIN.
- Marie née à Vonnas le 1/12/1901; mariée à Paris 15e le 26/02/1927 avec
Hubertus Heudrikus DUPUIS.
Recensement Vonnas 1901 - Le bourg -
Recensement Vonnas 1906 - Le bourg -
Recensement Vonnas 1911 - Le bourg - (Son père décède à l'asile Saint
Georges de Bourg le 10/04/1908).
Au moment du conseil de révision Claude REVILLON exerçait le métier de
boulanger à Paris.
La guerre
Claude REVILLON est incorporé au 5e régiment d'infanterie coloniale le
8/09/1914.
Il passe à la 9e compagnie le 1/12/1914.
Il disparait le 29/09/1915 au nord ouest de Souain.
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Historique du 5e régiment d'infanterie coloniale |
Dont extraits : Le 28 Août, les 2° et 3° Bataillons montent en ligne,
ils occupent le secteur au Nord de
Souain, à l'Ouest de la
route de Somme-Py. Alors commence la période des travaux et préparatifs
d'attaque . Le secteur relativement calme, permet de les effectuer sans
beaucoup de pertes .Le temps est superbe. Le séjour aux tranchées est
suivi d'un repos de quelques jours au bivouac de la Ferme de Piemont ( 4
kilomètres de Suippes ). C'est là que, le 12 Septembre, le Colonel
ROULET, quitte le Régiment et passe le commandement au Colonel DHERS.
Le 24 Septembre au soir, toutes les unités du Régiment sont en place
pour la grande offensive qui doit se déclencher le lendemain matin.
Dès l'aube, la préparation d'artillerie, qui dure depuis deux ou trois
jours, se fait de plus en plus intense. Des batteries de 58 participent
activement à la destruction de la première ligne ennemie et des défenses
accessoires.
Vers 9 Heures 15, les premières vagues franchissent le parapet et
s'élancent, la baïonnette haute . Les Allemands déclenchent alors un
bombardement d'une extrême violence sur les tranchées et sur la Ain
(Rivière au Nord de Souain. . Malgré nos pertes sensibles, la
progression est très rapide. Nos soldats franchissent les tranchées sans
s'y arrêter, des fractions spéciales désignées d'avance parcourent
rapidement les positions conquises et y font de nombreux prisonniers .
Les ouvrages Magdebourg et Palatinat sont enlevés, ainsi que la tranchée
Hidenburg, avec le concours d'éléments de la 10° Division d'Infanterie
Coloniale, qui ont occupé sur la droite le boyau Von -Bulow. A partir de
ce moment, nos troupes ne rencontrent que peu d'obstacles. L'ennemi,
démoralisé, abandonne ses positions presque sans combat. A 11 Heures,
après avoir franchi successivement les tranchées du Serail et des
Viennoises, le 1er Bataillon occupe, avec le 6° Régiment Colonial, la
tranchée des Vandales . Le tir de l'artillerie ennemie est presque
complètement arrêté et la plaine à l'Ouest de la route de Souain à
Somme-Py est couverte de troupes françaises progressant à découvert.
Malheureusement, à 11 Heures 15, notre artillerie, mal renseignée, tire
sur la tranchée des Vandales . La liaison est impossible à établir par
signaux à cause du brouillard, il faut envoyer un coureur . Mais le tir
continue et nos troupes éprouvant des pertes sérieuses, doivent se
reporter en arrière, ce qui permet aux Allemands de réoccuper en force
la tranchée des Vandales. A 17 heures 30, les premiers éléments du 6°
Corps d'Armée arrivent sur la ligne de feu. Notre premier Bataillon,
soutenu par un Bataillon du 6° Colonial et un Bataillon du 54° régiment
d'Infanterie, reçoit l'ordre de s'emparer de la tranchée des Vandales,
en liaison sur la route de Souain à Somme-Py, avec des éléments de
gauche de la 10° Division Coloniale, qui attaquent la ferme de Navarin.
Les dispositions à prendre ne permettent de commencer les opérations
qu'à la nuit tombante.
Le terrain n'a pu être reconnu suffisamment pour que les troupes
puissent y manœuvrer dans l'obscurité . La préparation de l'artillerie
est presque nulle. Accueillie par un feu violent de mitrailleuses et
d'infanterie, l'attaque ne réussit pas. Le Régiment bivouaque sur place
dans le bois 21 et à la lisière Sud du bois 14. Le 2° Bataillon qui a
combattu avec la colonne de gauche, rejoint dans la soirée et dans la
nuit. A 20 Heures, le Colonel DHERS, prend le commandement de la
Brigade, en remplacement du Colonel COLONNA D'ISTRIA, appelé au
commandement de la 10° D.I.C., après la mise hors de combat de son chef,
le Général MARCHAND. Le Commandant ROUYER prend le commandement du
régiment .
Le 26 Septembre, à 14 Heures, le Régiment reçoit l'ordre de se replier
sur les bois 23 et 25, pendant que des unités du 6° Corps attaquent les
tranchées de Lubeck et des Vandales. A 15 Heures, un nouvel ordre
prescrit de porter le Régiment en réserve de Division. Ce mouvement
s'effectue sous un bombardement particulièrement intense, qui occasionne
des pertes élevées, est terminé à 17 Heures 30.
Le 29 Septembre, le Général Commandant la 15° Division Coloniale, donne
l'ordre au Régiment de se tenir prêt à se porter sur la tranchée des
Tantes, par la cote 174, franchir cette tranchée et marcher résolument
vers le Nord-Est, couvrant et appuyant le mouvement de la 1ere Brigade .
Le bombardement, toujours violent cause de fortes pertes. A 18 Heures,
le Régiment reprend ses emplacements dans les tranchées, entre le bois
du Crabe et le bois du Sultan. Le Commandant ROUYER est tué, le
Commandant BENQUEY prend le commandement du régiment ..
Le 30 au matin, le 5° Colonial est relevé par un Régiment de Chasseurs .
Il se porte sur Suippes et, le soir reçoit l'ordre d'aller cantonner à
La Cheppe
Pendant ces quelques jours d'offensive, le Régiment a subi des pertes
énormes avec 1 350 hommes hors de combat dont 190 tués.
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