BILLIOUD Théodore Benoit
Ses origines
Théodore Benoit BILLIOUD est né le 22/03/1890 à Bagé la Ville.
Son père Michel Horace avait 35 ans et était médecin.
Sa mère Marie Antoinette née BRONDEL avait 28 ans.
Michel Paul, Michel Paul et Théodore Benoit BILLIOUD étaient frères.
Leur nom figure également sur le monument aux morts de Bagé la Ville.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Théodore Benoit BILLIOUD mesurait 1.72 m; il avait les cheveux châtain
et les yeux jaune clair.
Au niveau instruction générale il est classé 5 : bachelier, licencié ...
Sa vie avant la guerre
Recensement Bagé la Ville 1896 - Reponet -
Recensement Bagé la Ville 1901 - Reponet -
- Alexandre Joseph né le 1/08/1888 à Grièges; a effectué toute la
guerre; après guerre a vécu à Marseille; marié à Marseille le 24/08/1917
avec Jeanne MONIER; décédé à Marseille le 7/03/1963.
- Antoine Alexandre né le 2/07/1893 à Bagé la Ville; ingénieur chimiste; a
effectué toute la guerre; après guerre a vécu dans les région d'Epinal
de Rouen et de Troyes; décédé le 14/03/1927 à Troyes.
- Marie Noémie née le 1/01/1897 à Bagé la Ville; mariée à Bagé la Ville le
22/04/1924 avec Léon Joseph François ROY; décédée le 3/10/1982 à
Seyssuel (38).
Recensement Bagé la Ville 1906 - Reponet -
Au moment du conseil de révision Théodore Benoit BILLIOUD était
cultivateur.
Il est incorporé au 5e régiment d'artillerie de campagne à compter du
10/10/1911.
Il est nommé élève officier de réserve le 1/10/1912.
Il est nommé sous lieutenant de réserve le 26/03/1913.
En avril 1914 il réside à Noiron sur Bèze en Cote d'Or.
La guerre
Théodore Benoit BILLIOUD est mobilisé le 3/08/1914.
Il passe au 1er régiment d'artillerie de campagne le 20/03/1915.
Il décède de ses blessures le 16/05/1915 à l'hôpital 108 rue de la gare
à Commercy (Meuse) .
Il est cité à l'ordre e l'armée le 5/06/1915 : officier ardent et
dévoué; sa batterie se trouvant prise sous le feu de l'ennemi le 16 mai
a voulu , avant de s'abriter lui même, s'assurer que tout son personnel
soit protégé; tué à son poste de combat."
Chevalier de la Légion d'Honneur.
|
1er régiment d'artillerie de campagne |
Apremont — Bois-d'Ailly.
L'ennemi, qui a pris Saint-Mihiel et menace le Camp des Romains,
s'avance dans la direction de Commercy ; il faut l'arrêter coûte que
coûte. Les batteries s'établissent à cheval sur la Meuse, un groupe au
sud.de Cœur-la-Petite (cote 318), un autre groupe au nord de Mécrin et
un groupe sur Le plateau de Liouville, pendant que l'infanterie occupe
toute la forêt d'Apremont, au sud de la route Saint-Mihiel-Apremont.
Nous avons en face de nous Les meilleurs corps bavarois, que nous
contenons et que nous immobiliserons sur leurs positions d'octobre 1914
à février 1916.
Ce secteur sera pendant plus d'un an le théâtre d'une guerre de
tranchées des plus meurtrières. Les artilleurs ont pris large part des
efforts et des souffrances qu'il a fallu endurer dans ce secteur, que la
16e division a abondamment arrosé de son sang, avec un désintéressement
et un esprit de sacrifice qui ne seront jamais dépassés.
Guerre de taupes, combats ininterrompus, attaques violentes de l'ennemi
appuyées par une puissante artillerie lourde et une artillerie de
tranchée formidable auxquelles nous ne pouvons opposer, du moins au
début, que notre modeste 75 et les poitrines de nos valeureux
fantassins.
.......................................................
Combien d'autres noms mériteraient d'être cités ; tous
ceux qui ont été - tués pendant cette courte période : chef d'escadron
MARCILHACY, lieutenant AUBRY, lieutenant JOUGLA, vétérinaire POUET,
lieutenant ODDO, sous-lieutenant DUFOUSSAT,
sous-lieutenant BILLIOUD,
sous - lieutenant SELIGMANN-LUI, possédaient au plus haut degré l'esprit
de sacrifice, ils allaient au-devant du danger avec un stoïcisme qui
n'avait d'égal que leur mépris de la mort.
|